nocoVision
:: we l°°k at things differently
Terje Paulsen :: make sounds not war
Planck Tone #21 - Плевен mix (w/ thierry massard)
Ciel bleu - Une magnifique journée de mai, comme nous les aimons. Ivo Petrov est en train de marcher dans les rues de Pleven, un sourire aux lèvres. S'arrêter un instant devant une vitrine, reprendre sa balade, une pensée pour un "sonic boy" français, égaré, de TFSL, un souvenir, là-bas - Mars 2018, un échange, la rédemption des mots, les mots enfouis, un silence, un murmure, balayer enfin l'intention de se taire, pour un saxophone et l'éclat incandescent. Les couleurs, une accélération sensorielle, le flow et l'er-reur fantasque de Nummela, les lumières virtuelles de Varna qui se rallument, le passé, le présent, et assurément le futur, bousculés sans ménagement, la mémoire d'une opacité en mouvement et un "ultimo viaje" de Miguel, à moins que ce ne soit les lumières d'une ville à 2 heures du matin. Il faudra certainement l'uppercut d'un "numéro 12" pour que le réveil soit complet. À l'instar d'un Marc Ceulemans, Ikipr tient également, toujours, ses promesses.
Si l'envie d'Espace vous surprend, ce n'est qu'un rêve éveillé, Andreas et Sven, le savent si bien, l'art de voyager, enfin, entre les lignes, les strates, l'appel du vide absolu et le soleil couchant de Nik. Si cette histoire en est une, elle est celle d'une terre endormie, mais seulement ... en apparence. Il faut, pour s'en convaincre, que Oberlin en trace élégamment les contours.
Pourquoi s'en faire ? On ne perdra rien ! Pas une miette de Yasen Penchev, convoqué à plusieurs reprises au parloir, pas un embrasement visuel de Angel Dragonov. Rien ! Nada !
Parvenu à ce stade, un communique est parfois nécessaire. MM. Nicholas Maloney et Dominic Razlaff s'en chargent - Un instant de quiétude ? Seul, SEVENSY en possède les codes et les clés.
Les lumières de Mahorka sont parfois insidieusement féroces, qui ne supportent pas les molles itérations du dogme et du stéréotype, Patrick Masson le sait parfaitement, travailleur dévolu à la maîtrise de l'art de synthèse. Ici, les solitudes de Petr ne sont jamais fictives, les berceuses font, heureusement, fuir les enfants sages et les autres. Ici, "Tout se dissous" dans un clair-obscur de conscience éclairée, un éclairage sans concession. Une vibrante interrogation des choses et du sens (upside.down) de celles-ci.
Ivo Petrov, parvenu enfin à la porte du vaste hangar, aux parois d'aurores boréales, conserve son sourire, il pense un instant aux toits de Paris enneigés, se ravise, reprend sa marche, il fait si beau aujourd'hui.
thierry massard / 16 mai 2022 - 18:14
◉ Planck Tone #21 - Плевен mix (w/ thierry massard)
Blue sky - A gorgeous May day, just the way we like them. Ivo Petrov is walking through the streets of Pleven with a smile on his face. Stop for a moment in front of a shop window, before resuming his walk, a thought for a french "sonic boy" escaped from TFSL, a memory, over there - March 2018, an exchange, the redemption of words, words buried, a silence, a murmur, finally sweeping away the intention to be silent, for a saxophone and the incandescent brilliance. The colors, a sensory acceleration, the flow and the whimsical error of Nummela, the virtual lights of Varna which turn on again, the past, the present, and certainly the future, jostled ruthlessly, the memory of an opacity in movement and an "ultimo viaje" from Miguel, unless it's the lights of a city at 2 am. It will certainly take the uppercut of a "number 12" for the awakening to be complete. Like Marc Ceulemans, Ikipr also always keeps his promises.Wolfgang Flür :: magazine 1
Quiconque découvre (tardivement) les talents de l'ex-robot, s'accordera pour rapidement oublier sa carrière littéraire et son retour d'expérience. Wolfgang fut probablement une composante nécessaire aux très riches heures des mannequins, mais son afterwork souffre, pourtant et aussi, du dommageable manque de reconnaissance pour une production sonore, qu'il convenait d'apprécier à sa juste mesure, ainsi sa "Time Pie" de l'épigone YAMO mériterait d'avantage que des simples mots, laissés derrière soi, à la faveur hasardeuse d'une actualité discographique présente - injustice de la lumière.
Wolfgang Flür peut-il être assimilé au même destin que son comparse, Karl Bartos ? Voici une question à laquelle il est aisé de répondre, à la hauteur d'un comparatif séquentiel. Si le premier a étonnamment pris une distance radicale, au point de s'interroger sur les motivations de sa longévité kraftwerkienne, le second a, avouons-le, délibérément tenté, non sans parfois y réussir, de tirer quelques marrons du sillage de la locomotive.
Sortie d'une heureuse retraite, voici-donc un Magazine One dont le sommaire puisse avoir quelques bénéfiques résonances dans le coeur nostalgique des enfants du XXème siècle. Un name dropping pour le moins édifiant (Carl Cox, Peter Hook, Claudia Brücken, Juan Atkins, Midge Ure ...) gloires en passe de l'avoir été, acteurs ou vivants témoins d'un temps où l'électronique pouvait encore infléchir, les crétines déclarations assassines d'un bassiste gouailleur officiant chez Motörhead.
Si, enfin, il est fort peu probable, que la lumière ne rejaillisse à jamais, faute d'un véritable leadership assumé, ce magazine a, comme les autres, un temps pour être feuilleté, ou lu, puis jaunira inexorablement.
thierry massard / 5 mai 2022 - 12:08
◎ magazine one / cherry red records
Anyone who discovers (lately) the talents of the ex-robot, will agree to quickly forget his literary career and the feedback. Wolfgang was probably a necessary component to the very rich hours of the models, but his afterwork suffers, however and also, from the damaging lack of recognition for a sound production, which should be appreciated in its fair measure, thus his "Time Pie" under the epigone YAMO deserves more than some simple words, left behind, in the hazardous favor of a present discographic news - injustice of lights in the back office.
Can Wolfgang Flür Can Wolfgang Flür be assimilated to the same fate as his sidekick, Karl Bartos ? Here is a question that is easy to answer, up to a sequential comparison. If the first has surprisingly taken a radical distance, to the point of questioning the motivations of his Kraftwerkian longevity, the second has, let's face it, deliberately tried, not without sometimes succeeding, to pull a few chestnuts from the wake of the locomotive .
Coming out of a happy retirement, here is a Magazine One whose contents may have some beneficial resonances in the nostalgic hearts of children of the 20th century. An edifying name drop (Carl Cox, Peter Hook, Claudia Brücken, Juan Atkins, Midge Ure ...) glories about to have been, actors or living witnesses of a time when electronics could still bend , the stupid murderous declarations of a cheeky bass player officiating at Motörhead.
If, finally, it is very unlikely that the light will shine forever, for lack of a real assumed leadership, this magazine, like the others, has a time to be leafed through or read, then inexorably will turn yellow.
Rammstein :: zeit
The Future Sound Of London :: rituals E7.001
Posture / adopter un scepticisme apparent, à quoi bon ...
Тьєррі Массар / 30 avril 2°22 - 02:41
Joël Hubaut :: TZAR-WAR au cabinet, barbecue mondial épidémik
Tribute to Marina Ovsiannikova.
Elastik :: featuring Nikola Raghoonauth
Très habilement dissimulé derrière une entité protéiforme, Elastik, Thomas Prigent navigue en eaux dark, et accessoirement troublantes. 2009, point de départ d'une production dont la neuvième référence met présentement en lumière, une collaboration tranchante, entreprise avec l'éclectique poète, Nikola Raghoonauth, performer sonore acéré.
EP enchanteur à de très nombreux égards, et 4 titres en particulier, "featuring Nikola Raghoonauth" témoigne d'une écriture mélodique tendue et d'une empreinte vocale incisive, juste émulsion d'un stimulant prequel au bel hiver nucléaire, qui tranquillement nous guette.
Pena Larbit, "Travelling, travelo au balcon ... je suis le sujet pestiféré sous le microscope - stop motion ..." le ton est donné, intense, urgence d'un flux sonore, multi expansif, rythmique en impérieuse nécessité vitale, les mots cinglants.
Ici, dorénavant, et à l'instar de l'incantatoire Raghoonaut "On danse contre l'oubli ...". Frénétique, souvent glacial, la paroi de l'édifice phonique (Would i be) ne laisse aucune alternative, Elastik y solidifie la dangerosité de la plaie béante, incurable.
Extrême et ultime déflagration, Is god there ne justifie aucune réponse, sinon celle que nous observons - la froide résolution du plus que réel "ici et maintenant" !
Тьєррі Массар / 6 avril 2022 - 09:37
◎ featuring Nikola RaghoonauthMasayoshi Fujita :: Led by a Blue Bird into the Mountain / music for kō
Intervenante occasionnelle pour nocoVision, la vidéaste argentine, Laura Focarazzo, propose une libre interprétation pour un titre, ou une réalisation ...
Ponente ocasional de nocoVision, la videógrafa argentina Laura Focarazzo ofrece una libre interpretación para un título, o una realización ...Masayoshi Fujita :: Led by a Blue Bird into the Mountain
extrait de la compilation Music for kō (erased tapes)Nace el día
bajo un cielo despejado,
la claridad en la que todo
se muestra,
lo que hacia ella brota
y lo que su misma luz marchita.
Todo nacer pide desnudez,
como la pide el amor,
como la regala la muerte.
Masayoshi Fujita :: Led by a Blue Bird into the Mountain
excerpt from the compilation Music for kō (erased tapes)