Grosso Gadgetto & Innocent But Guilty :: street symbols
Niteffect :: memento EP
AmenKillerrr :: dead internet EP
Dystopie réaliste ? Pragmatisme mutant ? Bienvenue en 2042 ! Vous allez a_do_rer ! Postulat qui relègue Philip K.Dick et consorts au jardin d'enfant, voici le temps de l'amalgame, de la dislocation humaine, l'anthropophagie fatale des cerveaux synthétiques et des quelques autres reptiliens subsistant encore. Alejandro Morales aka ale. , qui préside aux destinées empiriques du label Cortavientos, est formel, il sera difficile d'échapper à l'inéluctable (DEAD) dans le meilleur des cas. Intelligence (artificielle) en déshérence absolue, servie sur un plateau breakcore et iconographie dominante post-manga, ici la matière grise s'écoule telle une lave hurlante (feeling something). Parasitage sans espoir d'un salut (ESCAPE) , la voie est sans issue, et AmenKillerrr l'avait pourtant prédit. Retour à la réalité ?
thierry massard / 24 juin 2022 - 11:22
Realistic dystopia? Mutant pragmatism? Welcome to 2042! You will a_do_re ! Postulate which relegates Philip K. Dick and consorts to the kindergarten, here is the time of amalgamation, of human dislocation, the fatal cannibalism of synthetic brains and the few others reptilians still remaining. Alejandro Morales aka ale. , who presides over the empirical destinies of the Cortavientos label, is formal, it will be difficult to escape the inevitable (DEAD) in the best of cases. (Artificial) intelligence in absolute neglect, served on a breakcore platter and dominant post-manga iconography, here the gray matter flows like howling lava (feeling something). Parasite without hope of a salvation (ESCAPE), the way is dead end, and AmenKillerrr had however predicted it. Back to reality ?
Dissolved :: island flux
Une image punaisée sur un mur, rien de plus.
S'il faut (non, il ne le faut pas) résumer les raisons de la très longévité d'un enthousiasme, il est tout simplement possible d'imaginer le paradigme. Paul Daniels, aka Dissolved, est certes un artiste trop discrètement éclairé par les feux de la rampe, mais il n'en est pas, pour autant, l'auteur d'une plus que passionnante production, et cela, depuis aussi longtemps que notre intérêt s'est éveillé pour une electronica particulièrement emphatique, et porteuse de belles sensations.
Si Island Flux est un espace rêvé, une projection, un regard sur le mur, il est aussi certain que le maître de cérémonie connait parfaitement l'art de voyager.
Aucune resistance n'est admise, les premières notes de Haurient smalt laissent immédiatement augurer ce que sera ce voyage immobile. Une précieuse parcelle de temps confondu avec ce rêve d'ailleurs, qui nous enchante si souvent. Une élégante abstraction (Subaerial) ou le résultat d'un composé chimique, peu importe le véhicule qui, à l'instar d'un Jean des Esseintes de Huysmans dans son ultime et pourtant provisoire retraite, nous invite à gouter un monde intérieur, aux frontières duquel, se situe une autre histoire, celle d'un bien morne réel, nos illusions d'existence - Nous n'en dirons pas plus, de peur d'être en retard - Nous avons réservé notre billet !
thierry massard / 18 juin 2022 - 09:15
◎ island flux / bandcamp◎ Dissolved
Aural Nihil :: aural nihil
thierry massard / 13 juin 2022 - 11:04
◎ Aural Nihil◎ Emmanuele Gattuso / linktr.ee
The purple and boreal glows of Nina Sarantari indicate it, we begin a game of shadow and light. Aural Nihil is still however an enigma, a sequence shot, almost cinematographic, a troubled game, a new stage for Emmanuele Gattuso, who, let us remember, had dazzled us, last year, with the incandescences of "Flashlight".
Unfortunate travellers, don't wait for the keys, we already warned you, Gattuso doesn't care about the bloody rules of this murky game, sometimes so reassuring for some and for you, maybe, who knows.
Aural Nihil can be heard like a story being written, a strange scenario, combinatorial, singular images and familiar impressions, a flush nostalgia for lost happiness, paradoxically daily and present, the fruits of a before, remnants of memory.
Aural Nihil is, we claim, a very singular work, a supple and jazzy race, unbridled (dreamchaser) which, soon, breaks in echo (bloom/obey) against the walls of a no man's land / graceful and atmospheric succession / a magnificent melodic writing which methodically refuses, start, voluntary emptiness of destination. If the rhythm seems to defragment (black cherry chapstick) it is because the opacity is gradually omnipresent, a haze lit by a halo (gum keys) reluctant to reveal an emotional clandestinity / sprawling industrial reminiscences (burn it all down), quickly suppressed (sweeling ground) because our mind is also wandering.
Ghostly presence (come play with me) scent of a distant childhood, again this fleeting image that inexorably dematerializes, a warning shot. Reality, conscious or not, watches, hanging by a thread, always ready to break, a parasitic suspense clinging to the monitoring of a screen (coming down) - If, finally, Aural Nihil closes on the necessary fog horns, they are only the testimony and observation of a postponed shipwreck, the redemption of travelers, at the end of a strange story, ours - Une pièce maîtresse !
Atom™ :: neuer mensch
4T Thieves :: four days
Les notes de réalisation sont sans équivoque, les sons utilisés durant ces quatre jours séparant l'an 2021 de celui qui nous occupe présentement, ont été extirpés des décennies 70's et 80's. Les plus avertis d'entre-nous, y reconnaitront très probablement certaines overdoses sonores (imagination) complaisamment déversées par une bande FM, parfois balbutiante et trop heureuse de prendre en charge l'entertainment massif de nos jours et nos nuits.
Interstice social et familial notable, celui d'une prétendue "trève" pour les utilisateurs de fusils et de missiles, les quatre jours en question, sont aussi pour certains d'entre-nous, une bien étrange période, parfum de nostalgie, embrassades, reflexions et feedback sur l'année qui s'achève, une période durant laquelle on prend certaines "bonnes résolutions pour l'année à venir" que l'on s'efforce de tenir durant trois jours, tout au plus.
S'il est probable que l'on puisse s'interroger sur les profondes raisons philosophiques qui ont animé ce (side) projet de Nik Racine, elles sont, rassurez-vous, les bonnes. Ici, vous le savez fort bien, nous n'avons pas pour habitude de gâcher notre plaisir.
Ainsi, et s'éloignant quelque peu de l'esprit "fun" de cet ouvrage, il serait inconvenant de ne pas y percevoir les belles réussites de l'exercice ( The ambient boogie - Five and sisters) , qui confèrent à l'ensemble, une réelle dimension, témoignant, s'il le faut encore, du talent affirmé de nos 40 voleurs préférés.
Enfin, remercions chaleureusement Nik de nous avoir épargné un possible sourcing auprès de l'infâme "Hotel california" des Eagles, protubérance indigeste et diarrhée, qui persiste à demeurer dans les playlists de programmateurs radio, à qui nous pourrions facilement promettre l'absolution, pourvu qu'ils scannent plus fréquemment les colonnes de nocoVision - Amen !
thierry massard / 10 juin 2022 - 11:22
◎ mahorka◎ nocoVision / 4T Thieves
Neu! :: 50!
Quiet Clappling :: among the haze
Fendre les micro-particules, un voile d'antan, celui de ces poudres de riz affleurant le visage, l'oxydation pénétrante d'une cime, la distorsion parvenue au point de rupture. Première collaboration pour le label bulgare, Among the haze triture la distance et segmente l'étendue des compositions de son auteur, Jonathan Deasy.
Etirement parfaitement maitrisé, dont la densité laisse transparaitre une puissance suggestive dépassant les frontières visuelles, les 6 pièces de l'ouvrage, atteignent la limite d'écrêtement, sans jamais en limer les plus saillantes aspérités. Langage mélodique (cuniform) se délayant dans un lointain insaisissable, les boucles, pour autant qu'elles se définissent ainsi ou le demeurent, semblent promises à une vérité intérieure.
Si l'écriture de l'ensemble oscille (elemental) ou parfois vacille (gravity dissolves) dans la proximité d'un cheminement tracé, la perspective du réel ne restera qu'une pure hypothèse, un axiome dissimulé derrière le voile.
thierry massard / 5 juin 2022 - 12:36
◎ mahorka
Splitting the micro-particles, a veil of yesteryear, that of these rice powders flush with the face, the penetrating oxidation of a peak, the distortion reached the breaking point. First collaboration for the Bulgarian label, Among the haze triturates the distance and segments the scope of the compositions of its author, Jonathan Deasy.
Perfectly mastered stretching, whose density reveals a suggestive power going beyond visual borders, the 6 pieces of the work reach the limit of clipping, without ever filing the most salient asperities. Melodic language (cuniform) diluting itself in an elusive distance, the loops, insofar as they are thus defined or remain so, seem promised to an inner truth.
If the writing of the whole oscillates (elemental) or sometimes wavers (gravity dissolves) in the proximity of a traced path, the perspective of reality will remain only a pure hypothesis, an axiom hidden behind the veil.
CLOSE/STARE Compilation - Volvamos a perturbar el tempio
Seah :: Conduits of the Hydrosphere
Moderat :: More D4TA
Terje Paulsen :: make sounds not war
Planck Tone #21 - Плевен mix (w/ thierry massard)
Ciel bleu - Une magnifique journée de mai, comme nous les aimons. Ivo Petrov est en train de marcher dans les rues de Pleven, un sourire aux lèvres. S'arrêter un instant devant une vitrine, reprendre sa balade, une pensée pour un "sonic boy" français, égaré, de TFSL, un souvenir, là-bas - Mars 2018, un échange, la rédemption des mots, les mots enfouis, un silence, un murmure, balayer enfin l'intention de se taire, pour un saxophone et l'éclat incandescent. Les couleurs, une accélération sensorielle, le flow et l'er-reur fantasque de Nummela, les lumières virtuelles de Varna qui se rallument, le passé, le présent, et assurément le futur, bousculés sans ménagement, la mémoire d'une opacité en mouvement et un "ultimo viaje" de Miguel, à moins que ce ne soit les lumières d'une ville à 2 heures du matin. Il faudra certainement l'uppercut d'un "numéro 12" pour que le réveil soit complet. À l'instar d'un Marc Ceulemans, Ikipr tient également, toujours, ses promesses.
Si l'envie d'Espace vous surprend, ce n'est qu'un rêve éveillé, Andreas et Sven, le savent si bien, l'art de voyager, enfin, entre les lignes, les strates, l'appel du vide absolu et le soleil couchant de Nik. Si cette histoire en est une, elle est celle d'une terre endormie, mais seulement ... en apparence. Il faut, pour s'en convaincre, que Oberlin en trace élégamment les contours.
Pourquoi s'en faire ? On ne perdra rien ! Pas une miette de Yasen Penchev, convoqué à plusieurs reprises au parloir, pas un embrasement visuel de Angel Dragonov. Rien ! Nada !
Parvenu à ce stade, un communique est parfois nécessaire. MM. Nicholas Maloney et Dominic Razlaff s'en chargent - Un instant de quiétude ? Seul, SEVENSY en possède les codes et les clés.
Les lumières de Mahorka sont parfois insidieusement féroces, qui ne supportent pas les molles itérations du dogme et du stéréotype, Patrick Masson le sait parfaitement, travailleur dévolu à la maîtrise de l'art de synthèse. Ici, les solitudes de Petr ne sont jamais fictives, les berceuses font, heureusement, fuir les enfants sages et les autres. Ici, "Tout se dissous" dans un clair-obscur de conscience éclairée, un éclairage sans concession. Une vibrante interrogation des choses et du sens (upside.down) de celles-ci.
Ivo Petrov, parvenu enfin à la porte du vaste hangar, aux parois d'aurores boréales, conserve son sourire, il pense un instant aux toits de Paris enneigés, se ravise, reprend sa marche, il fait si beau aujourd'hui.
thierry massard / 16 mai 2022 - 18:14
◉ Planck Tone #21 - Плевен mix (w/ thierry massard)
Blue sky - A gorgeous May day, just the way we like them. Ivo Petrov is walking through the streets of Pleven with a smile on his face. Stop for a moment in front of a shop window, before resuming his walk, a thought for a french "sonic boy" escaped from TFSL, a memory, over there - March 2018, an exchange, the redemption of words, words buried, a silence, a murmur, finally sweeping away the intention to be silent, for a saxophone and the incandescent brilliance. The colors, a sensory acceleration, the flow and the whimsical error of Nummela, the virtual lights of Varna which turn on again, the past, the present, and certainly the future, jostled ruthlessly, the memory of an opacity in movement and an "ultimo viaje" from Miguel, unless it's the lights of a city at 2 am. It will certainly take the uppercut of a "number 12" for the awakening to be complete. Like Marc Ceulemans, Ikipr also always keeps his promises.Wolfgang Flür :: magazine 1
Quiconque découvre (tardivement) les talents de l'ex-robot, s'accordera pour rapidement oublier sa carrière littéraire et son retour d'expérience. Wolfgang fut probablement une composante nécessaire aux très riches heures des mannequins, mais son afterwork souffre, pourtant et aussi, du dommageable manque de reconnaissance pour une production sonore, qu'il convenait d'apprécier à sa juste mesure, ainsi sa "Time Pie" de l'épigone YAMO mériterait d'avantage que des simples mots, laissés derrière soi, à la faveur hasardeuse d'une actualité discographique présente - injustice de la lumière.
Wolfgang Flür peut-il être assimilé au même destin que son comparse, Karl Bartos ? Voici une question à laquelle il est aisé de répondre, à la hauteur d'un comparatif séquentiel. Si le premier a étonnamment pris une distance radicale, au point de s'interroger sur les motivations de sa longévité kraftwerkienne, le second a, avouons-le, délibérément tenté, non sans parfois y réussir, de tirer quelques marrons du sillage de la locomotive.
Sortie d'une heureuse retraite, voici-donc un Magazine One dont le sommaire puisse avoir quelques bénéfiques résonances dans le coeur nostalgique des enfants du XXème siècle. Un name dropping pour le moins édifiant (Carl Cox, Peter Hook, Claudia Brücken, Juan Atkins, Midge Ure ...) gloires en passe de l'avoir été, acteurs ou vivants témoins d'un temps où l'électronique pouvait encore infléchir, les crétines déclarations assassines d'un bassiste gouailleur officiant chez Motörhead.
Si, enfin, il est fort peu probable, que la lumière ne rejaillisse à jamais, faute d'un véritable leadership assumé, ce magazine a, comme les autres, un temps pour être feuilleté, ou lu, puis jaunira inexorablement.
thierry massard / 5 mai 2022 - 12:08
◎ magazine one / cherry red records
Anyone who discovers (lately) the talents of the ex-robot, will agree to quickly forget his literary career and the feedback. Wolfgang was probably a necessary component to the very rich hours of the models, but his afterwork suffers, however and also, from the damaging lack of recognition for a sound production, which should be appreciated in its fair measure, thus his "Time Pie" under the epigone YAMO deserves more than some simple words, left behind, in the hazardous favor of a present discographic news - injustice of lights in the back office.
Can Wolfgang Flür Can Wolfgang Flür be assimilated to the same fate as his sidekick, Karl Bartos ? Here is a question that is easy to answer, up to a sequential comparison. If the first has surprisingly taken a radical distance, to the point of questioning the motivations of his Kraftwerkian longevity, the second has, let's face it, deliberately tried, not without sometimes succeeding, to pull a few chestnuts from the wake of the locomotive .
Coming out of a happy retirement, here is a Magazine One whose contents may have some beneficial resonances in the nostalgic hearts of children of the 20th century. An edifying name drop (Carl Cox, Peter Hook, Claudia Brücken, Juan Atkins, Midge Ure ...) glories about to have been, actors or living witnesses of a time when electronics could still bend , the stupid murderous declarations of a cheeky bass player officiating at Motörhead.
If, finally, it is very unlikely that the light will shine forever, for lack of a real assumed leadership, this magazine, like the others, has a time to be leafed through or read, then inexorably will turn yellow.
Rammstein :: zeit
The Future Sound Of London :: rituals E7.001
Posture / adopter un scepticisme apparent, à quoi bon ...
Тьєррі Массар / 30 avril 2°22 - 02:41
Joël Hubaut :: TZAR-WAR au cabinet, barbecue mondial épidémik
Tribute to Marina Ovsiannikova.