J'ai ré-écouté Photisms de C Mantle et je n'ai, définitivement, pas envie de partager avec vous.
J'ai ré-ré-écouté Photisms de C Mantle, et vous assure que je fais tous les efforts possibles pour, enfin, dépasser les symptômes de ce détestable égoïsme forcené, impropre à réaliser le délicat exercice que constitue, l'intention de partager quelques lignes opportunes ou moins. Il faut immédiatement dire que Photisms a toutes les indispensables qualités pour susciter l'enthousiasme des têtes chercheuses, que nous sommes, vous (sans aucun doute) et moi, peut-être.
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... ( Stupeur ? )
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Attentif au moindre signal, germe, embryon, protubérance audio, l'éveil, sens hyper tendus, "A-rth-dull" dégomme instantanément l'historique intégral drill and bass et Richard (D.James) va devoir furieusement reviser son background avant de passer un nouvel examen. Mantle a l'audace et le courage du magistral pas en avant, en des temps crépusculo-statutaires, indolents, cyniques, ennuyeux. C'est beau comme un premier jour - Un possible et nouveau vocabulaire audio, heureusement encore sans "genre" annoncé (normé) cela ne saurait tarder ... Écriture fluide rythmico-mélodique, mécanique à l'envi, efflorescente, généreuse à l'extrême outrance, vocalises élastiques fuyantes, étirées - Je vous l'ai dit ... no comment.
"F.rr.t-Cer" Chris Mantle temporise, néo classicisme ? Compromis indispensable ou effet miroir ? Un juste écho fragmenté ? Émergence d'un dialogue embryonnaire, séquentiel, lignes éparses, fugacités neuronales / A noir E blanc I rouge U vert ... "B-csd-.in" en semble magnifiquement épris, quel plaisir.
Si les choses se précisent, concrètement, "Gr nul;te" en est généreusement à l'origine. Soundscape métronomique, fascinante réplication et observation mélancolique, combo coloris facétieux en (très) puissante accentuation.
Écoutez (aussi) le sepia triturer nos souvenirs, "Taic-Parrans" siccité sentimentale, un appel, refus de l'inéluctable devenu implorant, une révélation enfin, un envol éparpillé, dominé par ces mots laconiques.
"F-Sigm." convoque la saturation totale, suspense délicatement entretenu, la quatrième minute est aussi fatale, intenable, devenant inhospitalière - âmes sensibles ... - Une expérience saisissante !
Exploratoire, "Aeu.'qs-1065" se nourrit de nos encodages, visuels, nos intentions, ces micro manies de circonstance, séquences méthodiques ( oui, ah bon ! je pense que, tu en penses quoi, tu aimes ? ... ... ... ) réflexe / inhérence et ultime séquence / les 15 dernières secondes valent un peu plus encore.
Si je ne pense rien ( en cet instant très précis - 10 déc. 23:57) de "zd.III" vous me comprendrez certainement (après) et un peu moins (avant) écoute - souvenez-vous, je n'avais pas (très) envie de partager.
"A-rth" Renvoi ! Même écho d'ouverture, la fuite, le mix intentionnel, l'envoi, l'artifice d'un feu, consommé et quintessent / la fracture nécessaire - délimitation pour, enfin, un intense, pluriel ... nouveau territoire !
thierry massard / 11 décembre 2022 - 00:00
I listened to C Mantle's Photisms and, dumbly, I am not able to deliver a single word.
I re-listened to C Mantle's Photisms and I definitely don't want to share with you.
I re-re-listened to Photisms by C Mantle, and assure you that I am making every possible effort to finally overcome the symptoms of this detestable frenzied selfishness, unsuitable for carrying out the delicate exercise of the intention to share a few timely lines or less. It must, however, immediately be said that Photisms has all the essential qualities to arouse the enthusiasm of the heads of research, which we are, you (without a doubt) and me, perhaps.
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... (Stupor ?)
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Attentive to the slightest signal, germ, embryo, audio protuberance, awakening, hyper-tense senses, "A-rth-dull" instantly demolishes the entire drill and bass history and Richard (D.James) will have to furiously revise his background before considering re-examination. Christopher Mantle has the audacity and the courage to take a masterful step forward, in twilight-statutory, indolent, cynical, boring times. It's beautiful as a first day - A possible and new audio vocabulary, fortunately still without musical "genre" announced, it won't be long ... Fluid rhythmo-melodic writing, mechanical at will, efflorescent, generous at the 'extreme excess, elastic, elusive, stretched vocalizations - I told you... no comment.
"F.rr.t-Cer" Mantle delays, neo classicism? Necessary compromise or mirror effect? Just a fragmented echo? Emergence of an embryonic, sequential dialogue, scattered lines, neural fleetingness / A black E white I red U green... "B-csd-.in" seems magnificently in love with it, what a pleasure.
If things become clearer, concretely, "Gr null;te" is generously at the origin. Metronomic soundscape, fascinating replication and melancholic observation, facetious color combo in (very) powerful accentuation.
Listen (also) to the sepia triturating our memories, "Taic-Parrans" sentimental dryness, a call, a refusal of the inevitable that has become imploring, a revelation finally, a scattered flight dominated by these laconic words.
"F-Sigm." summons total saturation, delicately maintained suspense, the fourth minute is also fatal, untenable, becoming inhospitable - sensitive souls... - A striking experience!
Exploratory, "Aeu.'qs-1065" feeds on our encodings, visuals, our intentions, these micro manias of circumstance, methodical sequences (yes, oh well! I think, what do you think, do you like? ... ... ... ) reflex / inherence and ultimate sequence / the last 15 seconds are worth a little more.
If I think nothing (at this very precise moment - Dec. 10, 23:57) of "zd.III" you will certainly understand me (after) and a little less (before) listening - remember, I had not (very) want to share.
"A-rth" Return! Same opening echo, flight, intentional mix, sending, the artifice of a fire, consumed and quintessent / the fracture - necessary delimitation for, finally, an intense, plural ... new territory!