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Max Richter :: Beethoven - opus 2020


Artiste très injustement ignoré en ces lieux, bien qu'ayant fort élégamment répondu à notre invitation du side-project ( theQuestionnaire ), dès les premières heures d'existence de celui-ci,
Max Richter, n'a fort heureusement pas attendu le tardif et périphérique éclairage (sic) d'un webzine, pour devenir le protagoniste majeur du néo-classico-minimalisme (et réciproquement) que nous admirons désormais toutes et tous. Même s'il peut sembler tout naturel que son label, la Deutsche Grammophon, fasse immédiatement appel à lui pour célébrer dignement le 250ème anniversaire de Ludwig Van Beethoven, le projet pouvait facilement tourner au vinaigre - Rassurez-vous, ce n'est heureusement pas le cas.

Il convient préalablement de féliciter Max d'avoir choisi, pour ce tribute, un format discographique, pour le moins original, notamment chez Deutsche Grammophon, puisqu'il s'agit d'un ... single 2 titres.

Prenant la suite de l'illustre opus 70 d'un Karlheinz Stockhausen, spirituellement convoqué, célébrant cet hommage commémoratif, il y a 50 ans, cet opus 2020 s'ouvre sur Andante Loops, pièce éminemment gracieuse puisque conjuguant à merveille cette mélancolie magique de tempo qui firent de Max Richter, l'auteur du meilleur album de tous les temps de l'année 2004 et du romantisme de Beethoven, un nécessaire et prochain champs d'investigation (sur le chapitre pianistique) pour l'auteur de ces lignes et néanmoins prodigieusement porté par Elisabeth Brauss - Merveilleuse alchimie combinatoire intemporelle !

Dimension orchestrale et amplitude inhérente, opus 2020, seconde partie de l'ouvrage, donne toute l'immense perspective nécessaire à cette évocation upgradée d'un génie musical absolu. Soundscapes dématérialisés, strates temporelles délicatement caressées par le Beethoven Orchestra de Bonn et Dirk Kaftan, conduisant une fragile suspension, en parfait équilibre, où se confondent parfois nos idéaux et nos nécessaires respirations.

thierry massard / 27 décembre 2020 - 21:28

Deutsche Grammophon
Max Richter
theQuestionnaire / mars 2006

Artist very unjustly ignored, in these places, although having very elegantly, responded to our invitation to the side-project ( theQuestionnaire ) on the early hours of its existence.
Max Richter, fortunately did not wait for the late and periferic lighting (sic) of a webzine, to become the major protagonist of neo-classico-minimalism (and vice versa) that we all now admire.

While it may seem natural that his label, the Deutsche Grammophon, should immediately call on him to celebrate Ludwig Van Beethoven's 250th birthday with dignity, the project could easily turn sour. Rest assured, this is fortunately not the case.
First, we must congratulate Max for having chosen, for this tribute, a discographic format, to say the least original, in particular at Deutsche Grammophon, since it is a ... single 2 titles.

Following on from the illustrious opus 70 by Karlheinz Stockhausen, spiritually summoned, celebrating this commemorative tribute, 50 years ago, this 2020 opus opens with Andante Loops, an eminently gracious piece since it perfectly combines this magical melancholy of tempo that made Max Richter, the author of the best album of all time in 2004 and the romanticism of Beethoven, a necessary and next field of investigation on the pianistic chapter for the author of these lines and wonderfully worn by Elisabeth Brauss - Marvelous timeless combinatorial alchemy!

Orchestral dimension and inherent amplitude, opus 2020, second part of the work, gives all the immense perspective necessary for this upgraded evocation of an absolute musical genius. Dematerialized soundscapes, temporal layers delicately caressed by the Beethoven Orchestra of Bonn and Dirk Kaftan, leading a fragile suspension, in perfect balance, where our ideals and our necessary breaths sometimes merge.

(a Google rough translation)


Kraftwerk :: remixes


Fond de tiroir & gratitude.
La représentation britannique de Kraftwerk (parlophone uk) sort pour les fêtes de fin d'année du sinistre millésime 2020, cette version uniquement digitale, disponible sur les plateformes et laconiquement intitulée "remixes" regroupant les sus-nommés.

Fond de tiroir, on y retrouve, sans surprise, l'historique kling-klang, les travaux des hôtes du groupe, le tout datant de Mathusalem, et une version assez peu référente , tout au plus, douteuse de "musique non stop" en tête de gondole.

Gratitude toutefois, car outre la volonté marketing du label, qui ne fait, après tout, que son travail  prospectif d'une nouvelle clientèle, c'est aussi, pour les fidèles, une belle opportunité de redécouvrir et passer au crible analytique de la datation carbone, quelques-unes de ces adaptations les plus réussies du quatuor de Düsseldorf, nous oublierons les autres et la très improbable perspective d'une nouveauté à venir ...

thierry massard / 26 décembre 2020 - 14:07



Drawer bottom & gratitude.
The British representation of Kraftwerk (parlophone uk) is coming out for the end of the year celebrations of the sinister vintage 2020, this only digital version, available on the platforms and laconically titled "remixes" grouping the aforementioned.

Bottom of the drawer, we find, unsurprisingly, all the work of the hosts of the group, dating from Methuselah, and a version, at most, dubious "non stop music" at the head of the gondola.

Gratitude however, because in addition to the label's marketing desire, which after all only does its job of prospecting for new customers, it is, for us (the former customers) a great opportunity to listen again and to sift through analytics carbon dating, some of these successful adaptations of the Dusseldorf quartet, we will forget the others and, of course, the prospect of an improbable novelty to come ...

(a Google rough translation)

Niteffect :: take your pills


Allusion faite, à peine dissimulée, par l'absolue et non équivoque annonce d'un single intitulé "del fin del mundo" accompagnant cet ouvrage, voici "take your pills"qui  propose une interprétation et, qui sait, une solution (individuelle) prémonitoire au marasme dans lequel nous (humains) sommes embourbés pour autant de temps, à venir, qu'il s'en est déjà passé. 

Fin lecteur d'une actualité funeste, Niteffect y répond sans cynisme mais :

"take your pills"

Puisque personne ne lira jamais ces lignes, on peut  légitimement imaginer que personne n'entendra jamais cette offre impérieuse : Imaginez ! Et si Niteffect était le musicien que nous attendions ?
Voir et traduire en "mots" est devenu, nous le savons, parfaitement illusoire ... 

écoutez donc "the fall of icarus" Dites-moi / Dites-nous / Dites ... écrivez ces sensations jaillissantes, 
ces impressions qui n'appartiennent à personne, des adjectifs puissants, un souffle redoutablement révélateur de toutes nos "failures".
Dansons ! Let's dance sur "theory of well being" ce significatif bâillement ... renonciateur ?
Oublions (wintersun) ? une histoire ... (car ne sommes-nous pas en train d'oublier notre propre histoire ?)
Centrale sera donc la question d'une "destination unknown" ? Niteffect devient intentionnel 
mais les loops ont encore ce spectre hyperbole, conjugaison un peu facile (fourty
Aimerons-nous (et vous) la pertinente souvenance de cette "sweet isolation" ?

...

pas un mot de plus, plus un mot ...

thierry massard / 25 décembre 2020 - 03:23

Takuya Minakawa :: lalalai


皆川卓也 le dit, lui-même, sa qualité principale est ... la curiosité ! 
Démonstration convaincante de cette appétence, ce nouvel ep LALALAI témoigne, en moins de 10 minutes chrono, de l'étendue d'un spectre électronique couvrant pas moins de 4 têtes de chapitre. Nous pourrions, à l'envi, exalter quelques comparaisons rapides entre ces genres et la dextérité, avec laquelle le musicien de Fukushima s'y aventure et s'en délecte, ce serait faire une grave erreur d'aiguillage. Si cette "principale" qualité de 皆川卓也 est indéniable, elle ne serait rien sans la méticuleuse et si discrète attention aux choses, ce soin très particulier qui permet de discerner, toujours en filigrane, une authentique signature, parfaite exigence de ceux qui fuient les dangereux distributeurs d'étiquetage ad vitam. Mais, rassurez-vous, 皆川卓也 n'a pas que des "qualités" car il est , dit-on, un peu trop ... discret.

thierry massard / 23 décembre 2020 - 11:12

皆 川卓 也 says it himself, its main virtue is ... curiosity!
A convincing demonstration of this appetite, this new ep LALALAI testifies, in less than 10 minutes flat, of the extent of an electronic spectrum covering no less than 4 chapter headings.
We could, at will, exalt a few quick comparisons between these genres and the dexterity, with which the musician from Fukushima ventures there and delights in them, would be making a serious error of referral.
If this "main" quality of 皆 川卓 也 is undeniable, it would be nothing without the meticulous and so discreet attention to things, this very particular care which makes it possible to discern, always in filigree, an authentic signature, perfect requirement of those who flee from them. dangerous ad vitam labeling dispensers. 
But, rest assured, 皆 川卓 也 does not only have "virtues" because, they say, he is also a little too discreet ...


⚪️ tt-vox

Camecrude :: enclave II-II

Parvenus aux abords de l'immense terrain vague, nous nous sommes arrêtés. 
Assourdissant silence du vide ... 
Saisis d'une ankylose graduelle, indolore, nous observons attentivement les regards vides, craintifs, fuyants, les visages, entre sourires et rictus, hésitants, confondus dans une même apparente indolence. Insensibles, adeptes ou démunis face à la froide désolation et le piétinement arrogant des élites ingénieuses, prostration. Le sinistre carnage mémoriel est désormais en marche, lissé et élevé en postulat (qui ne s'assumera pas). Son prochain avénement ne saurait tarder. 

D'autres, distants, défiants de ce même espace de dévastation mentale, ne se sont pas arrêtés.
Une histoire (nouvelle) en cours de réécriture. L'éveil y est encore engourdi, car ici le temps n'a plus cours. Les Maux / gestes fluctuants et graduels étirements, bientôt transpercés par un souffle crépusculaire. Nous abordons d'autres rives, indéchiffrables en apparence, elles bordent un empire indicible, ni hostile, ni accueillant, mais définitivement sensible à d'autres matrices.
Les Sorts / signal préfigurant le cheminement croissant de rythmes intenses, appels chamaniques et mantras en quête de solidification, Camecrude en appelle à la ritualité, le crépitement initial ne laisse aucun doute, le point névralgique est atteint. Comment ne pas percevoir ce lien combinatoire qui soudainement se rompt, et que certains qualifieraient de prémisses alchimiques, et cette vielle à roue repoussant fermement un soundscape désormais lointain, dont l'oubli et la falsification sont désormais les ultimes soubresauts d'une humanité trépanée. Cette "enclave" est certes celle des soupirs, des évocations mortifères (précis de décomposition), elle est également la possible illusion momentanée d'un regain de vigueur, une rédemption ex-nihilo.
Mais n'est-il pas encore trop tôt (anathème) ou bien trop tard pour apercevoir l'aube d'un jour d'après ? Seul extrême sursaut d'espoir résiduel irrémédiablement déçu ? 
Cette aube ne viendra pas aujourd'hui (rituel d'avortement). 
Reste la fuite, l'esquive, une fois encore sacrificielle (la jambe crue) déréliction absolue, territoire d'ombres, sanctuaire tribal aux murs griffés de hurlements d'effroi (la malor) - Ce théâtre des cruautés incertaines est aussi celui des harmonies terrestres (broishami) au déclenchement mélodique strident, encodage solennel - mouvant - Cette obscure tempête bruitiste, puissamment sonore, est désormais dynamique (tableau d'inconstance) l'écriture s'y régule en particules de suie, d'abord compactes puis rapidement disloquées sous les coups de butoir mélodiques. Ainsi, augurant d'une partie plus conventionnelle, et en suspension terminale de l'ouvrage, cette surprenante "sauge lente" conjugue de nombreuses vertus botaniques et les lyrics inspirés de Malou Rivoallan. L'enclave, polymorphe, prend ainsi une ellipse (Que Las Arraditz Que't Sèquin) façonnée autour d'un robuste decrescendo (voeu d'échec) qui n'en est assurément pas l'aveu d'un.

thierry massard / 16 décembre 2020 - 21:16


artwork by Viqtor Tuurngaq

When we reached the edge of the huge wasteland, we stopped.
The deafening silence of the void ...
Seized with a gradual, painless ankylosis, we observe attentively the empty, fearful, fleeing gazes, the faces, between smile and grin, hesitant, confused in the same apparent indolence. Insensitive, followers or helpless in the face of cold desolation and the arrogant trampling of ingenious elites, prostration. The sinister memory carnage is now in motion, smoothed out and raised in postulate (which will not be assumed). Its next advent will not be long in coming.

Others, distant, distrustful of this same space of mental devastation, did not stop.
A (new) story being rewritten. Awakening is still numb there, because here time is no longer valid. Les Maux / fluctuating and gradual stretching gestures, soon pierced by a twilight breath. We approach other shores, apparently indecipherable, they border an indescribable empire, neither hostile nor welcoming, but definitely sensitive to other matrices.
Les sorts / signal prefiguring the growing path of intense rhythms, shamanic calls and mantras in search of solidification, Camecrude calls for rituality, the initial crackle leaves no doubt, the nerve point is reached. How can we fail to perceive this combinatorial link which suddenly breaks, and which some would qualify as alchemical premises, and this hurdy-gurdy firmly pushing back a now distant soundscape, whose forgetting and falsification are now the ultimate jolts of a trepanned humanity. This "enclave" is certainly that of sighs, deadly evocations (Précis de décomposition), it is also the possible momentary illusion of a renewal of vigor, an ex-nihilo redemption - But isn't it still too early ( anatheme) or too late to see dawn the next day? The only extreme residual hope hopelessly disappointed? This dawn will not come today (rituel d'avortement). There remains the flight, the evasion, once again sacrificial (la jambe crue) absolute dereliction, territory of shadows, tribal sanctuary with walls clawed with howls of fear (la malor) - This theater of uncertain cruelties is also that of harmonies terrestrial (broishami) with strident melodic triggering, solemn - moving encoding - This obscure noisy storm, powerfully sonorous, is now dynamic (tableau d'inconstance) the writing is regulated in soot particles, at first compact then rapidly dislocated under the melodic hits. Borrowing from a more conventional final part, and in final suspension of the work, this surprising "sauge lente" combines many botanical virtues and lyrics inspired by Malou Rivoallan. The enclave, polymorphic, thus takes on an ellipse (Que Las Arraditz Que't Sèquin) shaped around a robust decrescendo (voeu d'echec) which is certainly not the admission of one.

(a Google rough translation)

Bunker Palace :: Hotel

Objet identifié et central de ce mois de décembre 2020, cet Hotel du Bunker Palace de Messieurs Gildas Brugaro & Patrick Masson est la meilleure adresse où l'on puisse recommander de descendre, à celles et ceux qui, jour après jour, année après année, cycles post-cycliques, cherchent un lieu où parfois se cristallisent certaines itinérances. Quête effrénée et sans finitude. Deux années après le très réussi 8TRAXX, Bunker Palace réinitialise les datas d'un édifiant data center que nous avions abandonné à sa possible et manifeste décrépitude. solitude des grands ensembles, coeurs de pierre, la fuite éperdue des nomades.

Que dire de "Black7" avec toute la retenue qu'il convient d'avoir ? Regard furtif sur le côté, personne alentour ? Oui on peut y aller, l'écrire, ou pourquoi pas s'écrier que ce track de faible intensité (en apparence) est tout simplement l'un de ceux qui feront date pour ce si curieux millésime. Que cela reste entre-nous, je vous en prie. Allez, confidence ? Je m'entretenais avec l'un des deux auteurs, à qui je disais mon absolue impossibilité d'envisager un traitre mot sur cette réalisation, faute de n'avoir préalablement passé ces dernières 24 heures en conversation unilatérale avec la peu apparente intensité de cette septième noirceur - 11 minutes et 48 secondes en suspension sans les points. 

Surprenant que le second track s'intitule "Possession" ?  Ouverture mécanique post-industrielle, oeuvrant dans la mémoire brumeuse des enfants enfumés des sidérurgies de Sheffield, le crépitement saillant volontairement poursuivi (codeC) - Le ton est donné - l'hommage est certes distant, il est toutefois référent. Les salons de cet hotel sont cossus, think tank volontairement inspiré, les fauteuils chauds en simili cuir (TRBL) y accueillent désormais les conversations de nouveaux arrivants, sous l'oeil bienveillant des administrateurs du lieu, ce sont des hommes pressés de repartir, fugacité. Le sursaut sera t'il illusoire ? il ne tient qu'à chacun.e d'y entrevoir un nouvel espoir. Les fondations tremblent déjà. Une échappatoire ? (the 3rd door) mais (toutes) les rues de Dusseldorf sont désormais si terriblement silencieuses, mythiques autant que taiseuses. Les archivistes cryptiques, héros des temps présents, n'ont donc pas fini de se frotter les mains. Qu'ils se méfient ... Les sirènes de cette usine (noise engineering) sont celles d'une possible rédemption. Bunker Palace envoie un ultime et nouveau message (Black hole II), nous, et Holm qui sait, aimerions pourtant qu'ils y résident quelques temps. nomades.

thierry massard / 6 décembre 2020 - 20:57



Central and identified object of this month of December 2020, the Hotel of the Bunker Palace of MMrs Gildas Brugaro & Patrick Masson is the best address where we can recommend to stay, to those who, day after day, year after year, post-cyclical cycles, seek a place where sometimes certain itineraries crystallize. Frantic and endless quest. Two years after the very successful 8TRAXX, Bunker Palace resets the data of an edifying center that we had abandoned to its possible and manifest decrepitude. solitude of large groups, hearts of stone, the desperate flight of nomads.

What can we say about "Black7" with all the restraint it should have? Stealthy glance to the side, nobody around? Yes we can go there, write it down, or why not cry out, this (apparently) low intensity track is quite simply one of those which will make a milestone for this curious vintage. May this stays just between us, please. Come on, confidence? I was talking to one of the two authors, to whom I told my absolute impossibility of considering a word on this achievement, for lack of having previously spent the last 24 hours in unilateral conversation with the little apparent intensity of this seventh darkness - 11 minutes and 48 seconds suspended without points.

Surprising that the second track is called "Possession"? Post-industrial mechanical opening, working in the hazy memory of the smoky children of the steelworks of Sheffield, the salient crackling voluntarily pursued (codeC) - The tone is set - the homage is certainly distant, it is however referent. The lounges of this hotel are plush, deliberately inspired think tank, the warm imitation leather armchairs (TRBL) now welcome the conversations of newcomers, under the benevolent eye of the administrators of the place, they are men in a hurry to leave, fleeting . Will the burst be illusory? it is up to each one to catch a glimpse of new hope. The foundations are already shaking. A loop-hole ? (the 3rd door) but (all) the streets of Dusseldorf are now so terribly silent, mythical as much as silent. Cryptic archivists, heroes of the present times, have not finished rubbing their hands. Let them beware ... The sirens of this factory (noise engineering) are those of a possible redemption. Bunker Palace sends a final and new message (Black Hole II), we, and Holm who knows, would like them to stay there for a while. nomads.

(a google rough translation)

In Vitro :: modulandi


Bien sur ! ... Il faut immédiatement s'arrêter. 
Oui arrêtons-nous un instant. 
Il faut s'interroger, à l'instar d'Agostino.
La question. La ... Une réponse. La question et l'art de voyager.

La discrète exigence d'In Vitro apparait soudainement en plein jour.
Peut-être avions-nous oublié - remords & regrets.
En attendant, je ne sais quoi, l'intelligente combinaison des sens se rappelle à notre bon souvenir au travers d'un "Modulandi" qui ne tardera pas à s'imposer - intelligence & évidence incidente.
Oui, arrêtons-nous un court instant devant cette photographie de Gustave Le Gray et savourons, à travers le temps (1856) , la détermination de ce deux mats dont on devine une possible et future destination malgré les incertitudes du temps ... passé.

20 pièces, à l'absolue rectitude, forment un ensemble maitrisé, formats courts, sans futile superficialité,  Quetzal Contla (In Vitro) n'en a que faire des artifices de pacotille et étincelles de surface. 
Convoquant, tour à tour, Emilio Ruiz et quelques enregistrements radio en ondes courtes pour un soundscape en froide infinitude (antarctic) , le génial François Bayle et quelques samples essentiels pour un non moins génial "essentia" ou bien la voix d'un Youri Gagarine égaré, mais toujours souriant, dans un "dark blue sky" parti bien au delà des frontières du Cosmos, sans oublier les pépites de Kivitog (auri sacra fames) , la persuasive Voice of America filtrée par Brian D.Smith, W9IND (news from the past - journalists in danger) ou les saveurs mémorielles en suspension d'un "liberando" d'Arantxa Contla , In Vitro invite a l'oscillation libératrice de conscience et le démontre quasi mathématiquement. 
Modulandi en appelle à la caractérisation des fondamentaux et les observent méthodiquement. 
Une mémoire redevenue soudainement mobile, ne rejetant pas le passé (à contrario des relectures fugaces,  fast-digestives et dernières tendances en cours) l'antonymie d'une nostalgie rigidifiée en raison d'un mouvement générateur, le cap de navigation d'un deux mats dont l'étrave prolonge logiquement la quille.

D'un abord au classicisme malléable, en apparence, et pris indistinctement dans sa distante totalité, Modulandi est une réalisation complexe à multiples tiroirs mais au sens d'ouverture identique, qui fait rapidement de celle-ci un ensemble familier pour qui en comprend ce même sens de lecture. Ouvrir l'un de ces tiroirs n'est certes pas sans conséquences sinon la renonciation à la futilité des choses.

thierry massard / 21 novembre 2020 - 15:12


Of course ! ... We must stop immediately. Yes, let's stop for a moment.
We must ask ourselves, like Agostino.
The question. The ... "an" answer. The question and the art of traveling.

In Vitro's discreet demand suddenly appears in broad daylight.
Maybe we forgot - remorses & regrets.
In the meantime, I don't know what, the intelligent combination of the senses recalls to our good memories through a "Modulandi" which will not be long in imposing itself - intelligence & incidental evidence.
Yes, let's stop for a short moment in front of this photograph by Gustave Le Gray and savor, through time (1856), the determination of this two masts of which we can guess a possible and future destination despite the uncertainties of time ... past.

20 pieces, absolutely straight, form a mastered whole, short formats, without futile superficiality, Quetzal Contla (In Vitro) has nothing to do with junk tricks and surface sparks.
Summoning, in turn, Emilio Ruiz and some shortwave radio recordings for a soundscape in cold infinitude (antarctic), the brilliant François Bayle and some essential samples for a no less brilliant "essentia" or the voice of a Yuri Gagarin lost, but still smiling, in a "dark blue sky" that went far beyond the borders of the Cosmos, without forgetting the nuggets of Kivitog (auri sacra fames), the persuasive Voice of America filtered by Brian D. Smith, W9IND (news from the past - journalists in danger) or the memorial flavors in suspension of a "liberando" of Arantxa Contla, In Vitro invites to the liberating oscillation of consciousness and demonstrates it almost mathematically.
Modulandi calls for the characterization of fundamentals and observes them methodically.
A memory that suddenly becomes mobile again, does not reject the past (in contrast to fleeting, fast-digestive re-readings and the latest trends in progress) the anonymy of a nostalgia stiffened due to a generating movement, the navigation course of a two masts, the bow of which logically extends the keel.

From an approach to malleable classicism, in appearance and taken indistinctly in its distant totality, Modulandi is a complex realization with multiple drawers but with the same sense of opening, which quickly makes it a familiar whole for those who understand the same. reading direction. Opening one of these drawers is certainly not without consequences if not the renunciation of the futility of things.

(a google rough translation)

The Amorphous Androgynous & Peter Hammill :: we persuade ourselves we are immortal


Naufrage interstellaire et mort cérébrale due à un excès de glucose dans une confiture trop fruitée.
Le temps passant, FSOL devient un projet d'arrière garde sans réel intérêt. Tristesse.

Interstellar shipwreck and brain death due to a glucose excess in a too fruity jam. 
Over time, FSOL becomes a rearguard project without real interest. Sadness.

thierry massard / 20 novembre 2020 - 15:40

Richard Devine :: SYSTIK


Quelque chose à voir avec le(s) SYSTème(s) ? Excroissance (matricielle) d'un SYSTÉMatisme rampant ? Formulation hybride ? Nous ne nous inquiétons pas, on ne s'inquiète jamais à propos de l'américain d'Atlanta. Seule certitude, outre la pénible et habituelle litanie techno des "procédés et ingrédients, sont les notes de la présente réalisation qui attestent : "...The result is an acid journey into a complete new territory, textural pieces mutating and evolving into Devine’s most dancefloor-friendly record yet". 
Nous nous réjouissons de le confirmer, c'est vrai.
4 tracks traversent ce SYSTIK avec vélocité et une pointe d'acidité - Sinscur en exergue.
Bel ouvrage.

thierry massard / 20 novembre 2020 - 14:20


Something to do with the SYSTem(s)? (Matrix) outgrowth of a crawling SYSTEMatism ? Hybrid formulation? We don't worry, we never worry about the American from Atlanta. The only certainty and, in addition to the painful and usual techno litany of "processes and ingredients", are the notes on this production which attest : "... The result is an acid journey into a complete new territory, textural pieces mutating and evolving into Devine’s most dancefloor-friendly record yet". We are happy to confirm it, it is true. 4 tracks cross this SYSTIK with velocity and a taste of acidity - Sinscur in the foreground.
Nice work.

Cabaret Voltaire :: what's going on (single)


Boudeur ? Oui certainement, et bien décidé à ne pas figurer dans le listing des superlatifs ronflants qui accompagneront, dans les très prochains jours et après 26 années presque silencieuses, la sortie d'un nouvel album du Cab. Oui vous lisez bien, nulle controverse orthographique, "du" cab. Des cabs, il ne reste pas grand chose. Si d'aventure, l'on puisse assimiler Richard Kirk à "pas grand chose"... Allons, voyons un peu de retenue. Bien sur que j'éxagère, mais il est bon de signaler que MM. Malinder et à fortiori Watson, sont bien tristement absents.

Pseudo single, sorti dans les 24 heures, "What's going on" n'a d'objectif que de teaser la sortie de "Shadow of fear" et les 3 tracks présents (what's going on - the power (of their knowledge) - vasto) seront évidemment en bonne place dans la version définitive de l'ouvrage.

En véritables apetizers, ces 3 titres sont donc là pour entrapercevoir le résultat et, qui sait, peut-être infléchir la mauvaise volonté de certains (qui ne sont pas à chercher, bien loin).

Premier constat, what's going on est plutôt un bon track, une version numérisée, édulcorée, héritière d'un passé que nous refusons de convoquer, de peur de devoir changer de ton.

La vraie bonne surprise de cette "mise en bouche", nous vient de l'imparable "the power (of their knowledge)" pour lequel, il serait sacrilège de demeurer circonspect. Kirk, et son indéniable talent, y saisit l'esprit véritable des Cabs d'antan, en lui donnant, cette fois-ci, une pertinence et une modernité décomplexée. Nul rétro-futurisme, le simple et ultime souci du travail bien façonné, nourrit des influentes prérogatives qui firent jadis notre bonheur. 1/3 - avantage au Cab.

Vasto, qui cloture le single, n'a pour le moins qu'un intérêt modeste, sinon celui de devoir occuper cordialement la confortable durée du track (7'40) - il faut attendre - attendre le passage de la troisième minute, pour soudainement se ressaisir de Yashar, dans un éclair, et bien volontiers admettre que Cabaret Voltaire, furent, aussi, les instigateurs d'une fusion d'une telle envergure, que les conséquences seront encore calculables, que les boudeurs auront définitivement cesser leur posture depuis des temps immémoriaux.

thierry massard / 15 novembre 2020 - 12:34

what's going on single


Sulky? Yes certainly, and not decided to appear in the listing of high-sounding superlatives that will accompany, in the very next days and after 26 almost silent years, the release of a new Cab album. Yes you read correctly, no spelling controversy, "a" cab. Cabs, there is not much left. If by chance, we can assimilate Richard Kirk to "not much" ... Come on, let's see a little restraint. Of course I am exaggerating, but it is good to point out that MM. Malinder and a fortiori Watson, are absents. 

Pseudo single, released within 24 hours, "What's going on" only aims to teaser the release of "Shadow of fear" and the 3 tracks present (what's going on - the power (of their knowledge) - vasto ) will obviously feature prominently in the final version. In true apetizers, these 3 titles are therefore there to glimpse the result and, who knows, perhaps to curb the ill will of some (who are not to look for, very far). 

First observation, what's going on is rather a good track, a digitized, watered-down version, heir to a past that we refuse to call up, for fear of having to change of tone. 

The real good surprise of this "setting in mouth" comes to us from the unstoppable "the power (of their knowledge)" for which, it would be sacrilegious to remain "sulky". Kirk, and his undeniable talent, captures the true spirit of the Cabs all the more, by giving it, this time, a relevance and an uninhibited modernity. No retro-futurism, the simple and ultimate concern for work, nourishes the influential prerogatives that made us happy. 1/3 - advantage at Cab. 

Vasto, which closes the single, has at least a modest interest, if not to have to cordially occupy the comfortable duration of the track (7'40) - you have to wait - wait for the passage of the third minute, to suddenly pull yourself together. Yashar in a flash and willingly admit that Cabaret Voltaire, were, also, the instigators of a merger of such a scale, that the consequences will still be calculable, that the sulky people will have definitively cease their posture since immemorial times.

(a google rough translation)

Bioni Samp & Psychiceyeclix :: turkish modular


Faut-il se jeter par la fenêtre avant qu'il ne soit trop tard ? Délicate question selon toute apparence.
Si oui, nous recommandons plutôt le rez-de-chaussée.
Si non, il ne vous reste que le Turkish Modular de Messieurs Bioni Samp et Psychiceyeclix.

Duo à la productivité inventive et multi azimutée, découverts par le plus grand hasard lors d'une déambulation erratique dans les couloirs sinueux d'un infini vers l'au delà, Bioni Samp & Psychiceyeclix méritent un arrêt sur image (recommandé pour le rez-de-chaussée) ou moins prosaïquement, un zapping scratché aux formes, couleurs, sons saturés et enrichis au glitch-art. Nous succombons immédiatement au wind charmer. Méfiez-vous, toutefois, des apparitions et disparitions successives, ces gentilshommes manient, avec dextérité, l'art d'égarer, sur la lune (moon) les enfants sages, que nous sommes, dans les sombres ou éclatants méandres d'une réalité intégralement reconstruite pour les besoins du scénario.

Savant bidouillage, Turkish Modular réussit là où tant d'autres échouent. Il faut dire que la recette est délicate qui oblige à la justesse des proportions entre les divers ingrédients décrits par les protagonistes comme un "unfathomable array of random instruments & diy electronics" que nous nous refusons de traduire. Retenez simplement le parfait équilibre, la constante maîtrise de l'ensemble, qui maintient sur un fil tendu (electronic tide), ces field recordings, y compris en studio, et les sources directes aux multiples protubérances rhizomiques. Ici, aucun choix n'est nécessaire, puisque le tout est indispensable. Ainsi, dominant un Abyss aux parois étonnamment familières qui ne tarderont pourtant pas à se désagréger, nous plongeons dans les boucles, vis sans fin, d'une shaman's pipe, nouvelle trahison des images, nouvelle mise en abyme

Arrivés au quasi terme de ces nombreuses et chatoyantes nuances, l'intensité craquelante de kettle vessel est chargée de raccompagner (calmement) les visiteurs opportuns jusqu'à la porte de sortie, à moins que ce ne soit, au bord de la fenêtre.

thierry massard / vendredi 13 novembre 2020 - 13:20

doubledgescissor netlabel / free download 

Should we jump out the window before it's too late? Delicate question to all appearances. 
If so, we would recommend the ground floor instead. 
If not, you only have Turkish Modular from Messrs Bioni Samp and Psychiceyeclix

Duo with inventive and multi-faceted productivity, discovered by the greatest chance during an erratic stroll through the winding corridors of an infinite towards the beyond, Bioni Samp & Psychiceyeclix deserve a freeze-frame (recommended for the ground floor) or less prosaically, a scratched zapping with shapes, colors, saturated sounds enriched with glitch-art. We immediately succumb to the wind charmer. Beware, however, of successive appearances and disappearances, these gentlemen handle, with dexterity, the art of misleading, on the "lune" (moon) the good children, that we are, in the dark or dazzling meanders of a reality completely rebuilt for the purposes of the scenario. 

A clever "bidouillage", Turkish Modular succeeds where so many others fail. It must be said that the recipe is delicate which requires the correctness of the proportions between the various ingredients described by the protagonists as an "unfathomable array of random instruments & diy electronics" that we categorically refuse to translate. Simply retain the perfect balance, the constant mastery of the whole, which maintains on a taut thread (electronic tide), these field recordings, including in the studio, and the direct sources with multiple rhizomic protuberances. Here, no choice is necessary, since everything is essential. Thus, dominating an Abyss with surprisingly familiar walls which will not take long to disintegrate, we dive into the loops, worm, of a shaman's pipe, a new betrayal of images, a new "mise en abyme". 

Near the end of these many and shimmering nuances, the crackling intensity of the kettle vessel is responsible for accompanying (calmly) timely visitors to the exit door, or at the edge of the window.

(a google rough translation)

FRCH :: VcTR


Poursuivant la parfaite trajectoire, exigeante, phasée sur le no limit, le label Oigovisiones attise, une fois encore, nos sens si régulièrement mis à rude épreuve par la médiocrité ambiante et la morosité endémique où il est assuré de faire un nouveau succès avec un pitoyable remastering - Il serait d'ailleurs souhaitable, qu'un jour ou l'autre nous ayons, vous et moi, une conversation à ce sujet, pour autant que nous souhaitions le faire avant d'être littéralement ensevelis sous un monceau de funestes rééditions en 180 grs à trois fois le prix initial. En colère ? Oui, une saine colère, celle qui aiguise les esprits.

Mais ne nous éloignons pas trop, voulez-vous ? Ne nous éloignons pas de la rareté prospective. 
Ne nous éloignons pas de ces si précieuses têtes chercheuses, pourvues d'un foret de très grande amplitude. Constat immédiat, FRCH (aka Fermín Martínez Guzman) est un artiste à très grande amplitude. Performer, producteur audio-visuel, l'homme est un éclectique pratiquant l'investigation formelle autant scénique que sonique, la "sonoplastia" avec, notablement et présentement, ce récent VcTR.

Partageant, en apparence du moins, avec l'auteur de Dataplex et quelques comparses alentour, un attrait pour un certain minimalisme, FRCH s'en écarte allègrement, en ayant rapidement franchi le rubicon référentiel technoïd où s'activent, encore et toujours depuis l'autre rive, les désuets comparses et l'auteur de Supercodex. Distance (fracture) référentielle approuvée.

VcTR est une expérience, une expérimentation, au partir de l'usage rationnel et habituel d'une pratique de l'écoute musicale et les outils (oreilles, fichiers son, cd, packaging ...) y sont effectivement présents, qui en attestent. Oui nous sommes bien en train d'effectuer l'activité humaine suivante : écouter de la musique ! Toute similitude avec cette action s'arrête ici, car VcTR nous convie à une autre reflexion aux conséquences beaucoup plus passionnantes, que la simple écoute musicale traditionnelle. 
Phagocytant le medium, juste retour des choses quand on est soi-même artiste "pluridisciplinaire"(multimédia) et donc insatisfait par la pratique exclusive, tour à tour, d'un médium puis d'un autre, FRCH nous permet de très concrètement éprouver physiologiquement (et bien sur, intellectuellement) la maîtrise sonore. Chaque pièce, composant VcTR, devient une structure observable depuis notre ... tour de contrôle cognitive, qui, nous le savons évidemment, possèdent divers angles d'approche fonctionnelle. Une véritable "Sonoplastie" sensoriellement productive et, tout espoir est permis, une possible créativité somatique excroissante.

Structurée autour de 2 séquences auto-génératives, l'écoute de VcTR est judicieusement secable, qui invite à de nouvelles combinaisons et innombrables confrontations personnelles aléatoires. 
Enfin, et si d'aventure, vous choisissez la rectitude de la ligne droite, elle aussi est là, qui vous attend sur une troisième voie, qui est en mesure de vous inciter à devenir le prochain medium d'une aventure sans fin. Magnifique ! 

thierry massard / 11 novembre 2020 - 14:08


‣ design by Gran Bengala

Pursuing the perfect trajectory, demanding, phased on no limit, the Oigovisiones label stirs, once again, our senses so regularly put to the test by the ambient mediocrity and the endemic gloom where it is guaranteed to make a new success with a pitiful remastering - It would be desirable, moreover, that one day or another we, you and I, have a conversation on this subject, as far as we wish to do it before being literally buried under a heap of sinister reissues in 180 grs at three times the initial price. Angry ? Yes, healthy anger, the one that sharpens the spirits. 

But don't go too far away, will you? Do not shy away from prospective scarcity. Do not get away from these precious research heads, equipped with a drill of very large amplitude. Immediate observation, FRCH (aka Fermín Martínez Guzman) is an artist of great amplitude. Performer, audio-visual producer, the man is an eclectic, practicing the formal investigation as much scenic as sonic, the "sonoplastia" with, notably and presently, this recent VcTR. 

Sharing, at least in appearance, with the author of Dataplex and a few associates around, an attraction for a certain minimalism, FRCH cheerfully deviates from it, having quickly crossed the rubicon of technoïd referential where are active, again and again since the on the other side, the obsolete cronies and the author of Supercodex. Approved referential distance (fracture). 

VcTR is an experience, an experiment, based on the rational and habitual use of a practice of listening to music and the tools (ears, sound files, CDs, packaging, etc.) are actually present, which attest to this. . Yes we are doing the following human activity: listening to music! Any similarity with this action ends here, because VcTR invites us to another reflection with much more exciting consequences, than simple traditional music listening. Phagocytizing the medium, just return of things when you yourself are a "multidisciplinary" artist (multimedia) and therefore dissatisfied by the exclusive practice, in turn, of one medium then another, FRCH allows us to very concretely experience physiologically (and of course, intellectually) sound control. Each part, VcTR component, becomes an observable structure from our ... cognitive control tower, which we obviously know have varying angles of functional approaches. A real sensorially productive "sonoplasty" and, hopefully, a possible excess of somatic creativity. 

Structured around 2 auto-generative sequences, listening to VcTR is judiciously secable, which invites new combinations and countless random personal confrontations. Finally, and if by chance you choose the straightness of the straight line, it too is there, waiting for you on a third path, which is able to inspire you to become the next medium of an endless adventure. Magnificent !

(a google rough translation)



Anthology of experimental music from Mexico


Rapide coup d'oeil sur l'impressionnante collection du label
Unexplained Sounds Group, il est nul besoin d'être fin observateur pour immédiatement apprécier la remarquable luxuriance du lieu. Nous sommes bien au coeur, d'un "who's who" de l'expérimentation sonore planétaire. Il est toutefois bon de préciser, que cette abondante source de plaisirs rares, ne se nourrit que de fort peu de lumière. Elle en est, d'autant plus, incandescente.

Rapide survol, il est également nul besoin, d'être ce même fin limier, pour savoir que le Mexique est actuellement l'un des pays les plus créatifs de ( veuillez préciser un lieu à votre convenance) ... mais vous le saviez probablement déjà.

Ainsi donc, à quoi, peut bien servir cette présente "anthologie" de la musique expérimentale des Estados Unidas Mexicanos ? Nous pouvons aisément nous satisfaire des notes de présentation qui précisent, à bon escient, que nous sommes quelque part entre rites ancestraux et projection dans une dimension futuristique à définir. 
Spectre de large amplitude qui mérite bien le témoignage édifiant des 18 invités que compte cette compilation aux avant-postes.

Mais Basta ! Trêve de politesse obséquieuse ! 

Rogelia Sosa n'en a que faire, qui ouvre les hostilités, affrontant avec heurts les limites crissantes d'infortunés soundscapes. Depuis la surface, le Tecuexe Band tente de mettre bon ordre, proposant une sinueuse farandole bigarrée dont il faut se méfier des apparences. JuanJose Rivas, magistral bruitiste, convoque des esprits chuchoteurs sur un point de rencontre identifié. les topologies du désir d'Interspecifics sont toutes autant désirables qu'elles en sont visuellement suggestives. Field recording combinatoire, le totua de Israel Martinez évoque un cheminement tellurique qui se fondra bientôt dans une immensité, un firmament absolu. Classicisme de circonstance (formel?) pour Simonel et une ambiente revelacíon. Éloignement progressif, détachement du réel, Roberto Romera Molina abolit définitivement les frontières. Compatissant avec la langue natale de votre serviteur (Gracias), Rodrigo Ambriz brise toute mesure par thermomètre, inflammation cognitive et conséquences connexes. Mito del Desertio intrigue magiquement avec cette larve qui dérange, un appel à d'autres cohérences. Endémie formalisée, Concepcíon Huerta la conçoit crescendo et en majuscules invasives. Introspectif, Heraldos Negros déploie une musicalité filtrée, harmonies captives, encapsulées par un prisme émouvant. Aux confins d'un espace, bordure d'un univers sonore préalablement lointain et qualifié de NoirLandIN FORMALDEHYDE en rapporte une intime proximité finale. Seconde contribution à cet ample et hétérogène ouvrage, Tecuexe Band clôture brillamment la version solide de cette anthologie, nécessaire démonstration de la porosité des genres. Un souhait pertinent et spontanément partagé par tous, nous l'espérons.

Cinq bonus exclusivement digitaux viennent compléter cette réalisation :

Microhm qui propose de disloquer le temps, et y parvient si facilement, qu'on en pleurerait presque de bonheur.
Saisissant et très nettement moins réjouissant, l'accident cardio vasculaire proposé par Fernando Vigueras offre la très visible inéluctabilité résiduelle de l'inexorable chronomètre. 
Trait d'humour, espièglerie percussive, corroborante démonstration sonore du "l'art, c'est du sale boulot, mais il faut bien que quelqu'un le fasse" de l'artiste Fluxus, Ben Vauthier, le no sólo es dolor de Gibrán Androide affirme avec fracas un ni remords ni regrets, nous nous en réjouissons volontiers.
Décapant la surface, en aller-simple, le drone définitif de Sunnesther vient mettre un terme et nous inflige quelques hymnes (nationaux ?) concassés et jetés à l'abjecte face d'un fucking world

Terre créative et instantané particulièrement affirmé de la richesse expérimentale mexicaine, cette anthologie est une porte béante, généreusement ouverte sur de multiples autres portes, toutes autant béantes à leur tour.

thierry massard / 8 novembre 2020 - 15:03

 ▻ unfortunately on bankcamp

Antoine Trauma & Yago Franco :: mechanic process of breath and flute


Seconde collaboration de l'année 2020 pour Antoine Trauma et Yago Franco, Mechanic process of breath and flute ne fait, à priori, pas partie des réalisations sur lesquelles on bondit le jour même de leur sortie. Voici le type de discours, convenu et incontestablement subjectif, que l'on pouvait, peut-être lire ou entendre, le jour de la sortie de ce mini album, c'est à dire , le 1er novembre, il y a présentement, 7 jours ...

Si d'aventure, vous êtes un visiteur assidu de l'endroit, (merci) vous n'êtes donc pas sans ignorer que de l'eau a, bel et bien, coulé sous les ponts. 7 jours, une semaine où se succèdent quelques nouveautés plutôt solides, venant d'artistes pour lesquels, nous nous devons d'accorder toute notre bienveillante (ou pas) attention. 7 jours durant lesquels, nous nous étions bien promis de résister, mais, insidieusement, est venue s'immiscer cette envie incessante d'y revenir. Doit-on parler d'addiction ? Nous le pouvons !

Avec Mechanic process of breath and flute (on a connu meilleur titre d'album) Antoine Trauma et Yago Franco clarifient, avec grâce, les situations tendues. S'il y eut un malaise, celui-ci s'estompe aussi naturellement que l'arpège sur un manche de guitare. Basse inflexible ( ) cliquetis et cette flute, apparition surprise. Conjugaison improbable ? Testez ! (je vous rappelle que nous parlons bien "d'addiction").

Poursuivant tous nos efforts, ( II ) nous sommes assaillis par cette sensation étrange, réminiscences d'un avant ... à moins que cela ne soit d'un temps, mental, virtuel, une possible dérive des choses. 
( II ) convoque un minimalisme sonore, à inversion totale des standards en cours. Ces musiciens l'ont compris, qui agitent sans ménagement la boîte de Pandore. Coup de pied discret, mais percutant, dans la remarquable compréhension du classement sonore formel et, qui sait, upercut à l'encontre d'une certaine docilité affective.

Antoine Trauma évoque,quelque part, l'idée de "résidu industriel", on ne saurait mieux qualifier la troisième partie de ce process mécanique. ( III ) Dialogue informel entre machines en burn out obsessionnel (obsolescence indigente) et toujours cette même flute, dominatrice, quasi espiègle, danse sur le volcan.

S'il fallait un "hit" car il parait qu'il "faut" toujours un hit au joyeux pays de la "docilité affective", ne le cherchez pas, il vous attendait depuis 7 jours. Convoquant quelques possibles références (ne comptez pas sur nous pour vous aider) l'ultime ( IV ) devrait vous permettre de vérifier la réalité de votre "addiction".

Vous nous en voyez absolument pas désolés.

thierry massard / 7 novembre 2020 - 11:45

▻ still unfortunately only on bannedcamp

Second collaboration of the year 2020 for Antoine Trauma and Yago Franco, Mechanic process of breath and flute is, perhaps, not part of the releases on which we jump on the very day of their release. 
Here is the type of speech, agreed and unquestionably subjective, that we could, perhaps read or hear, on the day of the release of this mini album, that is to say, on November 1, there are currently 7 days ... 

If by any chance, you are a regular visitor to the place, (thank you) you are therefore not unaware that water has, indeed, flowed under the bridges. 7 days, a week where a few rather solid novelties follow one another, coming from artists for whom, we must give all our benevolent (or not) attention. 7 days during which, we had promised ourselves to resist, but, insidiously, came to interfere with this incessant desire to come back. 
Should we talk about addiction? We can! 

With Mechanic process of breath and flute (we ever had best album title) Antoine Trauma and Yago Franco gracefully clarify tense situations. If there was any discomfort, it fades as naturally as the arpeggio on a fretboard. Inflexible bass ( I ) clicking and this flute, surprise appearance. Improbable conjugation? Test! (I remind you that we are talking about "addiction"). Continuing all our efforts, ( II ) we are assailed by this strange sensation, reminiscences of a before ... unless it is of a time, mental, virtual, a possible drift of things. (II) conjures up a sound minimalism, with a total inversion of current standards. These musicians have understood it, who unceremoniously shake Pandora's box. Discreet, but hard-hitting kick in the remarkable understanding of formal sound classification and, who knows, upercut against a certain emotional docility. 

Antoine Trauma evokes, somewhere, the idea of ​​"industrial residue", we could not better qualify the third part of this mechanical process. ( III ) Informal dialogue between machines in obsessive burnout (indigent obsolescence) and always this same flute, domineering, almost mischievous, dancing on the volcano. If you needed a "hit" because it seems that in the happy land of "emotional docility" it seems that a hit is always needed, don't look for it, it has been waiting for you for 7 days. Summoning a few possible references (don't count on us to help you) the ultimate ( IV ) should allow you to verify the reality of your "addiction". 

You see us absolutely not sorry about.

(google rough translation)

Monolake :: archaeopteryx


Nous le savions fort affairé, Robert Henke, notamment récemment occupé à ressusciter quelques antiques Commodore CBM 8032, un recyclage en tout point réussi, et dont nous espérons une possible édition.

Brillant touche-à-tout, Monolake, que nous souhaitons distinguer (historiquement) de Robert Henke, n'avait.ent plus donné de fraiches nouvelles depuis 4 années et VLSI, qui, admettons-le, était loin d'être une pierre angulaire. Vous l'avez compris, il était temps ...

Allons, Archaeopteryx remplit-il dignement son office ?  Difficile de répondre, gêne prudente du rédacteur, qui se refuse à convoquer la joyeuse cohorte de chefs d'oeuvre depuis le séminal Hongkong.

Inspiré et cité, à partir de la trilogie des Quatre apocalypses (dont le merveilleux "sécheresse") de l'immense écrivain JG Ballard, et plus précisément de "the drowned world" (le monde englouti) , Archaeopteryx est très probablement une première tentative d'incursion de la part de Robert Henke, via Monolake, dans le très large spectre de l'illustration sonore et ses déliquescences en 16/9. 
Surprenant choix de mode de narration, à moins que les plus avertis, d'entre-nous, ne se souviennent encore d'une précédente et merveilleuse réminiscence en ... cinemascope / next !

thierry massard / 6 novembre 2020 - 21:27
We knew he was very busy, Robert Henke, in particular recently resurrecting some antics Commodores CBM 8032, a successful recycling, and of which we hope a possible edition.

Brilliant jack-of-all-trades, Monolake, whom we wish to distinguish (historically) from Robert Henke, had not given any fresh news for 4 years and VLSI, which, let's admit it, was far from being a cornerstone. As you can see, it was about time...

Come on, is Archaeopteryx doing its job properly?  Difficult to answer, the editor's cautious embarrassment, who refuses to summon the merry band of masterpieces since the seminal Hong Kong.

Inspired by and quoted from the trilogy of the Four Apocalypses (including the marvellous "Drought") by the immense writer JG Ballard, and more precisely from "the drowned world", Archaeopteryx is very probably the first attempt by Robert Henke, via Monolake, to make an incursion into the very broad spectrum of sound illustration and its decay in 16/9. 
Surprising choice of narrative mode, unless the most informed among us still remember a previous and marvellous reminiscence in ... cinemascope / next !


(a google rough translation)

The Black Dog :: fragments


Une aubaine ! Entreprenant de nouvelles approches de travail, incluant une dimension participative au processus de création et notablement au travers de leur projet communautaire Patreon, TBD est également un nouveau venu en ces lieux, incluant les précédents. Inaugurant donc, ces toutes premières lignes, votre hôte n'est pas peu fier d'enfin tenter de rendre (je l'espère) un peu de l'immense gratitude pour les heures de bonheur, suscitées par l'écoute attentive des travaux de ces si discrets monstres sacrés - 
Mais enfin, du passé faisons table rase, épargnons-nous, 30 années de superlatifs, tous plus enthousiasmants les uns, que les autres.

Interroger ses propres sentiments est toujours un exercice délicat. Ainsi, quand il s'agit de répondre à la simple question : Que penses-tu de TBD ? Ou plus précisément, quel adjectif qualifie le mieux le trio ? La réponse est pourtant d'une confondante simplicité : Généreux ! TBD est généreux, une générosité authentique, quasi gourmande à de très (très) nombreux égards. C'est, dans une mesure certaine, que Fragments ne faillit pas à la règle, démonstration !

Ciselé, nous l'avons dit, bit après bit, au travers de Patreon et durant la triomphale première tournée mondiale d'un virus qui, pour l'heure, a tué plus d'un million de personnes sur cette planète, ces Fragments sont, d'abord et, avant tout, un intriguant artwork, déchiqueté pour certains, un peu moins intriguant, mais tout autant déchiqueté, pour les aficionados de WSB, qui peuvent y entre-apercevoir quelques intéressantes pistes de reflexion et/ou investigations.

Titre au constat logiquement dystopique, Hex Collapse ouvre en toute lucidité et grave latence, ce qui semble être le reflet confondant d'un temps d'obscurantisme documenté et éclatant. 
Arrêtons-nous un instant, frisson et ritournelle inhumaine (porn shop) - 
Qu'on se le dise, Fragments ne se structure pas sur d'hypothétiques illusions ou de confortables mirages, mais sur des corpuscules souvent bafoués, des regards anxieux et acérés (black smoke). Distance et introspection, slung, se meut tel un spectre en slowmotion surplombant une mémoire, oubli ou effacement graduel des aspérités, bientôt rejoint par EMP1951, rythme en reconfiguration chaloupée. Mais nous retrouvons rapidement la poussière, et l'attente formelle d'une lumineuse issue (dust in the wind). Enchainement successif, signes efficients de la richesse de vocabulaire sonore de l'album, Juju, Ghiahead et SoYo solitude inscrivent leurs empreintes durables en refermant provisoirement un chapitre de l'ouvrage.

Mis en exergue, et en avant-première de l'album, Cup Noodle renoue avec ce que nous qualifierons de "son de référence" du chien noir. Il n'en est, pour autant, pas isolé du reste de cette aventure, qualifiée de voyage par ses auteurs et protagonistes, le bol est toutefois appétissant. Si Constructivist poursuit cette même approche créative, il est certain que la tonalité en est nettement plus grave. 
Ultime "interstice", She said it would happen laisse échapper une vocalise désincarnée, avant propos au définitif Amberly house dont la sombre révélation est propice à un questionnement de l'ensemble de ces fragments conjugués. Une fois de plus, et au plus fort de ce très beau projet, The Black Dog démontre une constante et urgente nécessité : celle d'un doute destructeur d'ennui et pourfendeur de lieux communs. Merci pour cela et pour le reste.

thierry massard / 6 novembre 2020 - 13:15


A boon ! Undertaking new work approaches, including a participatory dimension in the creation process and notably through their Patreon community project, TBD is also a newcomer in these places, including the previous ones. So inaugurating these very first lines, your host is not a little proud to finally try to return (I hope) a little of the immense gratitude for the hours of happiness, aroused by attentive listening to the work of these so discreet national treasures - But finally, let's make a clean sweep of the past, let's save ourselves, 30 years of superlatives, each more exciting than the next. 

Questioning your own feelings is always a delicate exercise. So when it comes to answering the simple question: What do you think about TBD? Or more precisely, which adjective best describes the trio? The answer, however, is surprisingly simple: Generous! TBD is generous, genuine generosity, almost greedy in very (very) many respects. It is, to a certain extent, that Fragments does not fail the rule, demonstration! 

Chiseled, as we have said, bit by bit, through Patreon and during the triumphant first world tour of a virus which, so far, has killed more than a million people on this planet, these Fragments are , first and foremost, an intriguing artwork, jagged for some, a little less intriguing, but just as jagged, for WSB aficionados, who can glimpse some interesting lines of thought and / or investigation.

A title with a logically dystopian observation, Hex Collapse opens with complete lucidity and serious latency, which seems to be the confusing reflection of a time of documented and brilliant obscurantism. Stop for a moment, thrill and inhuman ritornello (porn shop) - Let it be said, Fragments is not structured on hypothetical illusions or comfortable mirages, but on often scorned corpuscles, anxious and sharp looks (black smoke). Distance and introspection, Slung, moves like a specter in slowmotion overhanging a memory, oblivion or gradual erasure of asperities, soon joined by EMP1951, rhythm in swaying reconfiguration. But we quickly find the dust, and the formal expectation of a luminous issue (dust in the wind). Successive sequencing, efficient signs of the album's rich sonic vocabulary, Juju, Ghiahead and SoYo solitude leave their lasting imprints by temporarily closing a chapter of the book. 

Highlighted, and in preview of the album, Cup Noodle returns to what we will qualify as the "reference sound" of the dark doggie. It is not, however, isolated from the rest of this adventure, described as a journey by its authors and protagonists, the bowl is however appetizing. If Constructivist pursues this same creative approach, it is certain that the tone is much lower. Ultimate "interstice", She said it would happen lets escape a disembodied vocalization, foreword to the definitive Amberly house whose dark revelation is conducive to questioning all of these combined fragments. Once again, and at the height of this very beautiful project, The Black Dog demonstrates a constant and urgent need: that of a doubt that destroys boredom and slays commonplaces. 
Thank you for that and for the rest.

(google rough translation)

Chelidon Frame :: a desert displays


Préambule - évoquer cet ami, regretté, le peintre Maurice Duhazé, amoureux inconditionnel du désert, incapable de passer une année, sans répondre à l'appel de celui-ci : "le désert permet de se simplifier" disait-il.

A l'instar de cette logique simplification physio & psycho, conceptuelle, la réponse n'est absolument pas (encore) dans ces quelques lignes, mais bien plus dans ce mouvant édifice, "A desert displays" de Chelidon Frame, pour les Sounds Against Humanity.
 
Nano-particules émergentes, matière sonore croissante, "A desert displays" ouvre sur un flux harmonique en constante recherche, une quête éperdue conjuguant spiritualité (agnostique) et sensation (forte) indéfinissable. Sommes-nous arrachés à la réalité, à ses allégories ? Sommes-nous donc aspirés par ce frémissement ? 
L'ondulation rythmique devient une respiration, ou plus précisément une pulsation de l'air, se dupliquant, continuum sans apparentes limites, myriades en constitution exponentielle, quartz, feldspaths, micas, devenus soudainement compacts, massifs et abrasifs, une érosion sonore dévoilant bientôt la part d'ombre et ses images mentales successives qui se dissipent, vibrant diminuendo. "A moth is dreaming on the wall" témoigne de la virtuosité granulaire de Chelidon Frame. 

Décor changeant, et factura classique, "And numbers are mortal" mérite toute notre attention et un zoom grossissant, car l'enjeu n'est pas à la surface. Dimension dont la densité étouffe d'avantage les chocs opaques, survol harmonique et format disparate (en rupture avec son prédécesseur ?).

Enigme finale, "Ararat (Lies Askews)" n'a de "finale" que sa position, car le track témoigne, lui aussi, d'une autre virtuosité de la part de son auteur, celle d'une "ouverture", tout d'abord en contrôle (survol sous haute surveillance des drones) puis définitivement en fracture. Artiste déroutant les crédules, Chelidon Frame brise délibérément, et in fine, les règles d'un jeu interrogeant le concret et les illusions , combinant délicatement les limites, malmenant à l'extrême les perspectives. 
Le rêve s'éteint quand le signal sonore retentit.

thierry massard / 4 novembre 2020 - 12:00

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Artwork by Camilla Pisani & Edoardo Cammisa


Preamble - to evoke this friend, regretted, the painter Maurice Duhazé, unconditional lover of the desert, unable to spend a year, without answering the call of this one: "the desert makes it possible to be simplified" he said. 

Following the example of this physio & psycho, conceptual simplification logic, the answer is absolutely not (yet) in these few lines, but much more in this moving edifice, "A desert displays" by Chelidon Frame, for the Sounds Against Humanity. 

Emerging nanoparticles, growing sound material, "A desert displays" opens on a harmonic flow in constant search, a desperate quest combining spirituality (agnostic) and indefinable (strong) sensation. Are we torn from reality, from its allegories? So are we sucked in by this thrill? The rhythmic undulation becomes a respiration, or more precisely a pulsation of the air, duplicating itself, a continuum without apparent limits, myriads in exponential constitution, quartz, feldspars, micas, suddenly become compact, massive and abrasive, a sound erosion soon revealing its dark side and its successive mental images which dissipate, vibrating diminuendo. "A moth is dreaming on the wall" testifies to the granular virtuosity of Chelidon Frame. 

Changing decor, and classic factura, "And numbers are mortal" deserves our full attention and a magnifying zoom, because the stake is not on the surface. Dimension whose density stifles more opaque shocks, harmonic overview and disparate format (breaking with its predecessor?). 

Final enigma, "Ararat (Lies Askews)" has a "final" only its position, because the track also testifies to another virtuosity on the part of its author, that of an "opening", all first in control (overflight under close surveillance of the drones) then definitely in fracture. Artist confusing the gullible, Chelidon Frame deliberately breaks, and ultimately, the rules of a game questioning the concrete and the illusions, delicately combining limits, abusing perspectives to the extreme. The dream is extinguished when the sound signal sounds.

(a Google rough translation)

Oneohtrix Point Never :: magic oneohtrix point never


Parcourir le tuner FM, y accrocher une station, ni prêter pas plus d'attention que cela, recommencer ... Envie d'autre chose. Daniel Lopatin a, lui aussi, envie d'autre chose. Magic, il l'a été, il est en train de le redevenir - zapping & jingles commerciaux - reprenons notre programme - Luxuriante attraction d'un assemblage d'influences, cosmogonie fluctuante et mouvante, OPN écrit une nouvelle histoire, fascinante car générative - Véritable work in progress, Magic est le constat féroce de notre vacuité sonore, déconstruction expéditive, extirpant et malaxant les éléments. De ce fatras convulsif, une onctueuse magie s'opère, une floraison exubérante, dont la nouvelle destination reste encore à préciser. Le résultat est assurément d'une très grande beauté, éclatante parfois même (long road home) surprenante toujours (no nightmares) - jingles - nouvelle hystérie explicite d'images empruntées, rushes cinématographiques perturbés, OPN en profite pour rappeler qu'il contrôle à distance, et complaisamment la vague vaporeuse (lost but never alone) - sourire espiègle et entendu - 
Ainsi donc, sur nos élans protéiformes plus ou moins assumés, nos douteux épanchements mainstream,  notre mépris affecté pour nos goûts d'avant, est en train de se bâtir une conception alternative, la construction d'autre chose - Oneohtrix Point Never en avait envie ... Magic !

thierry massard / 30 octobre 2020 - 23:59

warp records


Browse the FM tuner, tune into a station, or pay no more attention, start over ... 
Want something else. Daniel Lopatin also wants something else. 
Magic, he was, he is in the process of becoming it again - zapping & commercial jingles - let's take up our program - Luxuriant attraction of an assemblage of influences, fluctuating and moving cosmogony, 
OPN is writing a new story, as fascinating as generative - True work in progress, Magic is the fierce observation of our sound emptiness, expeditious deconstruction, extirpating and mixing the elements. From this convulsive jumble, an unctuous magic takes place, exuberant flowering, before specifying its possible and new destination. The result is undoubtedly of great beauty, dazzling sometimes even (long road home) always surprising (no nightmares) - jingles - new explicit hysteria of borrowed images, disturbed cinematographic rushes, OPN takes the opportunity to remind everyone that it controls distance, and complacently the vaporous wave (lost but never alone) - mischievous and understanding smile - So, on our more or less assumed protean impulses, our dubious mainstream outpourings, our affected contempt for our tastes before, is building an alternative conception, the construction of something else - Oneohtrix Point Never wanted it ... Magic!

(Google rough translation)

Clipping :: visions of bodies being burned


La proximité imbécile du calendrier d'Halloween ( nous sommes le 27 octobre 2020 ) n'y fera rien - 
Ces "Visions of bodies being burned" sont l'indéniable réussite, qui oblige spontanément une attention teintée de crainte, si d'aventure, on se penche un peu trop par la fenêtre ... de tir d'un ovni. 

Thématique horrorcore subtilement over-exposée, abondamment sucrée par la grâce de l'opportunisme boosté du label SubPop, ces visions épouvantables surgissent et s'immiscent entre ombre et contraste. 
Clipping signe, incidemment, la juste synthèse, équilibre parfait, entre noise-rap et industrial hip hop, un centre de gravité, en 16 strates, intéressant d'avantage ces lignes, que le si peu réjouissant crépuscule dans les rues de Los Angelès, avant que ne s'ouvrent et se referment les fenêtres.

thierry massard / 27 octobre 2020 - 13:00

▹ Clipping 
Sub Pop 


The foolish closeness of the Halloween calendar (today is Oct.27, 2020) won't help -
These "Visions of bodies being burned" are the undeniable success, which spontaneously obliges an attention tinged with fear, if by chance, one leans a little too much out of the launch window ... of an UFO.

A subtly over-exposed horror theme, abundantly sweetened by the grace of the boosted opportunism of the SubPop label, these appalling visions emerge and interfere between shadow and contrast.
Clipping signs, incidentally, the right synthesis, perfect balance, between noise-rap and industrial hip hop, a center of gravity, in 16 layers, interesting more these lines, than the so unpleasant twilight in the streets of Los Angeles, before the launch windows open and close.

(a Google rough translation)

4T Thieves :: the spiritual kitchen of pop

L'attente ne sera pas trop longue, l'impatience, en revanche, va s'amplifier dans les semaines à venir. La promesse a été faite, nous aurons un nouvel album des quarante voleurs pour Noël. Voilà donc, une bonne chose de faite, comme disait notre grand-mère. Enfin, pour être totalement transparent, de mémoire récente, votre serviteur vous doit toutefois des excuses, car il avait gardé, rien que pour lui, le très remarquable "Hauntology" pour l'impeccable netlabel Mahorka. Allons, faute avouée, devrait être logiquement pardonnée.

Mais quelle est donc cette mystérieuse cuisine spirituelle de la pop ? La démonstration que l'electronica downtempo, dont nous redoutions tous l'ensevelissement définitif, suscite encore des éclairs de fulgurante passion ? C'est assez probable, voir certain. Partiellement enregistré en live, ce EP s'inscrit dans une sorte de continuité en process d'intensité. La cuisine de 4T Thieves n'a pas encore rejoint le cercle restreint des chefs étoilés dont nous taisons le nom, car , à l'instar des bons plats mijotés, il lui faut encore quelques  ingrédients indispensables, du temps et un peu moins d'égoisme de la part de certains rédacteurs de chroniques musicales.

thierry massard / 24 octobre 2020 - 15:20

The wait will not be too long, the impatience, on the other hand, will increase in the coming weeks. The promise has been made we'll have a new Forty Thieves album for Christmas. Here then, a good thing done, as our grandmother used to say. Finally, to be completely transparent, in recent memory, yours truly owes you an apology, because he had kept, just for himself, the very remarkable "Hauntology" for the impeccable netlabel Mahorka. Come on, confessed fault, should logically be forgiven.

But what is this mysterious spiritual kitchen of pop? The demonstration that downtempo electronica, of which we all dreaded the final entombment, still arouses flashes of dazzling passion? It is quite probable, see certain. Partially recorded live, this EP is part of a kind of continuity in intensity process. 4T Thieves' cuisine has not yet joined the small circle of starred chefs whose names we do not mention, because, like good stews, it still needs a few essential ingredients, time and a little less egoism on the part of certain writers of musical chronicles.

(Google rough translation)

kahvi collective