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チェスマスター :: TOKYO AUDIO 4000


Quelle charmante échope, se fut, lors de son ouverture. Couleurs chatoyantes et sucrées, sourire accueillant du patron, David Russo, excellent système audio, distillant avec souplesse, la bande son d'un monde, certes imparfait, mais avec toute la grâce nécessaire. Nous nous y sommes délectés, toujours avec élégance (of the damned), des bienfaits d'un juste équilibre, accord parfait entre nos fastidieuses tâches quotidiennes, nos conversations, nos rires et parfois, même, la faveur de quelques pièces maitresses, millésimées (2814) exotisme débonnaire. Un catalogue de rêves, en HD, pour une entreprise promise au firmament du genre, sinon à son leadership immédiat.

Routine, cadences industrielles, lassitude, Toyotisme musical, les jours et les mois se succédant, et bien que toujours polis, les sourires devinrent moins lumineux, les oreilles agacées, la crispation fit son apparition. Tragique désillusion, que cette course éffrénée vers la lumière, quand on sait, qu'un jour ou l'autre, il faut changer les ampoules, ou profiter, à nouveau, de la magie de l'obscurité.

thierry massard / 16 août 2022 - 09:32

TOKYO AUDIO 4000
Dream Catalogue / nocoVision

What a charming shop, it was, when it opened. Shimmering and sweet colors, welcoming smile from the owner, David Russo, excellent audio system, distilling with flexibility, the soundtrack of a world, certainly imperfect, but with all the necessary grace. We reveled in it, always with elegance (of the damned), the benefits of a fair balance, a perfect harmony between our tedious daily tasks, our conversations, laughter and sometimes, even, the favor of a few master pieces, vintage ( 2814) debonair exoticism. A catalog of dreams, in HD, for a company destined to the firmament of the genre, if not to its immediate leadership.

Routine, industrial rhythms, weariness, musical Toyotism, the days and the months following one another, and although always polite, the smiles became less bright, the ears annoyed, the tension made its appearance. Tragic disillusion, this frantic race towards the light, when we know that one day or another, we must change the light bulbs, or take advantage, again, of the magic of darkness.

2814 :: voyage / embrace


Un rêve ... un rêve punk, horizon parfois chimérique, une fantasmagorie d'abord proche, et heureusement (pour nous) loin de s'achever.
Un rêve de pluie, un mouvement rythmique initialement illusoire, urbain peut-être.
Seule certitude, aujourd'hui, derrière ces brumes cycliques, l'utopie souvent si réaliste de Messieurs Luke Laurila aka  t e l e p a t h  et David Russo (HKE) est soudainement devenue distante et la preuve est là, devant nous. Cet éloignement soudain de 2814, à travers ce voyage / embrace est très probablement la tranquille réponse à un discret appel intérieur, beaucoup moins fictionnel - un aveu, une confidence que l'on ne peut partager, sans quelques précautions. Une belle réussite.

thierry massard / 18 septembre 2020 - 12:22