le regard circulaire / coup d'oeil instantané / notre intuition animale / Bien sur, nous y sommes, la confrontation / cognition comparée pour certains, "strange strangers" pour Pablo Sanz, qui nous embarque en Amazonie centrale, et très précisément sur les territoires d'Amanã et Mamirauá / la confrontation / La première peut sembler saisissante et justifiable (d'effroi) s'il n'est qu'elle nous donne à (enfin) percevoir l'évidente justesse d'une reconnaissance mutuelle / cri primal, statutaire / qui est donc l'étrange étranger ? / respect / l'évidence du langage. Nulle prérogative dominante, depuis la captation sonore / capture / jusqu'au ballet digital de ces mots / convenus / le devoir d'équilibre.
Nous voici donc embarqués sur ce canoé, suspendus aux très concrètes déambulations des micros paraboliques de Pablo Sanz, pour ce qui peut être qualifier de "voyage singulier" / éprouvez la plus que merveilleuse consistence physique de la surface /
Si l'étrangeté des rencontres (sonores) que l'on y fait, a cette saveur atonale, elle est celle d'un langage en cours d'acquisition / extravagance naturelle / une relation interpersonnelle démultipliée dont Pablo Sanz nous livre généreusement les clés d'une curiosité assurément abyssale, mais aucune réponse / le parcours est à faire seul.e / armé.e de cette même curiosité (abyssale ?).
Pièce maîtresse, puisque logiquement récompensée en son sérail initial, ces 37 minutes sont propices à l'initialisation graduelle, pour preuve cette rupture à la 20ème (approximative) minute, alternance fabuleuse entre jour et obscurité / nouvelle ouverture / Aucun doute n'est désormais permis, Pablo Sanz écrit, en extrême délicatesse, une oeuvre maîtresse dégagée, autonome, en parfaite et absolue symbiose / une ... évolution / avançons ! L'after music a désormais un printemps et un (presque) chef d'oeuvre !
thierry massard / 30 janvier 2021 - 00:09
the circular gaze / instantaneous glance / our animal intuition / Of course, here we are, confrontation / comparative cognition for some, "strange strangers" for Pablo Sanz, who takes us to the central Amazonia, and very precisely to the territories Amana and Mamirauá / the confrontation / The first may seem striking and justifiable (with fear) if it is not that it gives us (finally) to perceive the obvious correctness of a mutual recognition / primal cry, statutory / who is the strange foreigner? / respect / the obviousness of language. No dominant prerogative, from sound capture / capture / to the digital ballet of these / agreed words / the duty of balance.
So here we are on board this canoe, suspended from the very concrete wanderings of Pablo Sanz's parabolic microphones, for what can be described as a "singular journey" / experience the more than wonderful physical consistency of the surface /
If the strangeness of the (sound) encounters we make there has this atonal flavor, it is that of a language in the process of being acquired / natural extravagance / a multiplied interpersonal relationship of which Pablo Sanz generously gives us the keys to 'undoubtedly abysmal curiosity, but no answer / the journey is to be done alone / armed with this same curiosity (abyssal?).
Centerpiece, since logically rewarded in its initial seraglio, these 37 minutes are conducive to gradual initialization, as proof of this break in the 20th (approximate) minute, fabulous alternation between day and darkness / new opening / No doubt is now allowed, Pablo Sanz writes, with extreme delicacy, a clear, autonomous masterpiece, in perfect and absolute symbiosis / an ... evolution / let's move forward! After music now has a spring and an (almost) masterpiece !