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The Soup Dragons :: love god


Ô ! Entendez cette folle rumeur des grincheux puristes au fond des bois hurlants au pillage du psychedelic sound des swinging sixties, voici la première raison qui puisse vous faire adorer "aime dieu" des Dragons de la soupe. La seconde raison, c'est que vous les aimez déjà avec leur reprise de 'i'm free" des Pierres qui roulent. La troisième raison enfin et non la moindre, est que les dragons ont parfaitement cerné les paramètres délimitant la séduction d'un nombre gigantesque d'oreilles profanes sans se faire exclure du milieu très hip des 'nouveaux' branchés.
Au delà du simple gimmick, Love God est un album jalonné de réussites, voir de trouvailles (dream-e-forever) un disque atmosphérique et hargneux quand il le faut (beauty freak) indispensable pour boucler trilogie infernale : Dragons, Mondays, Charlatans. Reste à espérer, pour nos cracheurs de flammes de poisson avec des petits croutons, que sur la prochaine photo de pochette intérieure, Sean Dickson, chanteur de son état, est simplement l'air un peu moins abruti par je ne sais quel affre de notre trépidante vie moderne, c'est là le moins que l'on puisse demander au photographe de ces jeunes gens.

Love God / discogs

O hear that crazy rumour from the grumpy purists deep in the woods howling at the pillage of the psychedelic sound of the swinging sixties, here's the first reason you might love "love god" by the Soup Dragons. The second reason is that you already love them with their cover of 'i'm free' by Les Pierres qui roulent. The third reason, and not the least, is that the Dragons have perfectly understood the parameters of how to seduce a huge number of profane ears without being excluded from the very hip milieu of the 'new' hipsters.
Beyond the simple gimmick, Love God is an album full of successes, even of discoveries (dream-e-forever), an atmospheric and snarling record when it's necessary (beauty freak), essential to complete the infernal trilogy: Dragons, Mondays, Charlatans. We can only hope that on the next inside cover photo, Sean Dickson, the singer, looks a little less dazed by the horrors of our hectic modern life, which is the least we can ask from the photographer of these young people.

© thierry massard / february 1991
originally edited through a weekly chronicle in the daily french newspaper :: la presse de la manche
(restored links as far as possible)