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The Stranded Alien :: the celestial palace

 

"slavery is freedom ..." 

Jouer le jeu, se convaincre, entrer dans le moule, atteindre une forme de séduction sociale, egocentrée.
Adopter une posture, singularité contrainte et pathétique, les affres de la modernité.
On peut, évidemment, rester insensible, ne pas voir, ne pas entendre, ne rien dire.
Demeurer intransigeant, bloquer les frontières, cultiver ses propres limites, subjectives, se conformer à d'autres codes, d'autres dogmes, dogme, dogme. On peut, aussi, admettons-le, plus difficilement choisir de prendre toutes les directions, en même temps, pratiquer l'atomisation sensorielle, un Big Bang mental fondateur et peut-être, qui sait, essentiel.

Si, comme nous, en décembre dernier, vous avez effectué le voyage de Further et que, pour autant, vous l'ayez apprécié, vous vous êtes qualifié pour l'exploration immédiate de The Celestial Palace.

Ambitieux projet avec pas moins de 18 séquences, un projet basé sur le roman éponyme de l'écrivain musicien, Steven Lance, partie prenante de cette aventure musicale, puisqu'il a également contribué à la quasi intégralité des titres et aux vocaux de The Goodness. Subsiste toutefois, pour votre serviteur, le mystère d'un roman que nous n'avons pas encore lu. Qu'il nous soit donc permis, d'appréhender ce huitième exercice de The Standed Alien, à la seule lueur (d'espoir ?) d'une histoire, sans paroles - Nous fermons les yeux, afin de suivre les passionnantes aventures d'un groupe de musiciens cosmiques, Shushzia, pour qui, les gardiens de l'Ordre de la Non-lumière n'ont pas les meilleures intentions.

Confirmant, une écriture mélodique aussi classiquement electronique que bougrement inspirée, flirtant même, assez régulièrement avec l'excellence (Out of Phase, avec Gliese 667Cc), The Celestial Palace conjugue, sans équivoque, de multiples talents cognitifs, illustrant, sans doute, une histoire dont le titre, avouons-le, fait rêver. Images mentales sensibles (The Planet With Mirror Surface) nourries d'un imaginaire sci-fi, teinté d'une nostalgie pour l'âge dor, et les florissantes 70's, le saut dans l'espace (temps) intersidéral n'en est que plus réjouissant. Didactique, pour les plus novices, intégrant, un florilège d'effets sonores, embrasant une mémoire collective, dopée aux vaporeuses effluences d'une synthwave qui se cherche (tant mieux) un futur, The Stranded Alien avance sans remords et sans regrets. On ne peut lui réserver que le meilleur accueil au palace céleste.

thierry massard / 5 septembre 2022 - 14:40



"slavery is freedom ..."

Play the game, convince yourself, fit into the mould, achieve a form of social, egocentric seduction.
Adopting a posture, constrained and pathetic singularity, the pangs of modernity.
We can, of course, remain insensitive, not see, not hear, say no-thing.
Remaining intransigent, blocking boundaries, cultivating one's own subjective limits, conforming to other codes, other dogmas, dogma, dogma. It is also, let's admit it, more difficult to choose to take all directions, at the same time, to practice sensory atomization, a founding mental Big Bang and perhaps, who knows, essential.

If, like us, you took the trip to Further last December and enjoyed it, you have qualified for the immediate exploration of The Celestial Palace.

Ambitious project with no less than 18 sequences, a project based on the eponymous novel by the writer-musician, Steven Lance, a stakeholder in this musical adventure, since he also contributed to almost all of the titles and vocals of The Goodness . However, there remains, for yours truly, the mystery of a novel that we have not yet read. Allow us, therefore, to apprehend this eighth exercise of The Standed Alien, in the sole light (of hope?) of a story, without words - We close our eyes, in order to follow the fascinating adventures of a group of cosmic musicians, Shushzia, for whom the keepers of the Order of Non-Light don't have the best intentions.

Confirming a melodic writing as classically electronic as it is damn inspired, even flirting quite regularly with excellence (Out of Phase, with Gliese 667Cc), The Celestial Palace unequivocally combines multiple cognitive talents, illustrating, no doubt, a story whose title, let's face it, makes you dream. Sensitive mental images (The Planet With Mirror Surface) nourished by a sci-fi imagination, tinged with a nostalgia for the golden age, and the flourishing 70's, the jump in interstellar space (time) is only more joyful. Didactic, for the most novices, integrating an anthology of sound effects, igniting a collective memory, doped with the vaporous emanations of a synthwave which seeks (so much better) a future, The Stranded Alien advances without remorse and without regrets. We can only give him the warmest welcome in that celestial palace.

The Stranded Alien :: further


Tel un Thomas Jerome Newton, égaré dans la vallée infernale, on ne sait que fort peu de choses de cet alien échoué. Nous nous en contentons. Entretenir les plaisirs inconnus, est un exercice dont le charme instantané, ne mérite parfois aucune réelle explication. La quête des sombres autopsies est si souvent source de désenchantement. 
Further n'est pourtant pas un ovni, un de ces mirages, dont la datation est encore possible, mais une fois encore, dont la finalité n'aura de sens et d'intérêt que pour ces maudits archivistes - Nous les saluons parfois, mais ne leur parlons pas.
Septième opus, en apparence, sur la seule plateforme instable, Bandcamp, The Stranded Alien témoigne d'une résilience et d'un intérêt mélodique, peu communs, pour ces saveurs analogiques aux parfums enivrants de VHS chromium (No signs of life) et de Compact Disc au prisme optique saisissant. 
Reste évidement la perspective d'y regarder de plus prêt, de se saisir de l'irrépressible désir de cette "perspective", y plaquer quelques bribes de souvenirs, réels ou implants, en mesurer l'incidence avant de consulter son reflet dans le miroir, Ô mon beau miroir - Further ? Oui !

thierry massard / 24 décembre 2021 - 10:52

The Stranded Alien

Like a Thomas Jerome Newton, lost in the valley of hell, we know very little about this stranded alien. We are content with that. Maintaining unknown pleasures is an exercise whose instantaneous charm sometimes deserves no real explanation. The quest for dark autopsies is so often a source of disenchantment. 
Further is not, however, an UFO, one of those mirages, the dating of which is still possible, but once again, the finality of which will only have meaning and interest for those cursed archivists - we sometimes salute them, but don't talk to them.
Seventh opus, apparently, on the only unstable platform, Bandcamp, The Stranded Alien testifies of an unusual resilience an a melodic interest, for these analogical flavours with the intoxicating perfumes of VHS chromium (No signs of life) and Compact Disc with a striking optical prism. 
There remains, of course, the prospect of taking a closer look, of seizing the irrepressible desire for this "perspective", of sticking a few snippets of memories, real or implants, of measuring its impact before consulting one's reflection in the mirror, O my beautiful mirror - Further ? Oui !


Philip Helmer (the NTT) / video sources - Panos Cosmatos "Beyond the Black Rainbow" (2010)