Affichage des articles dont le libellé est Yello. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Yello. Afficher tous les articles

Yello :: pocket universe (reedit.)


Quand bien même l'hydre du music business (universal music company), dont nous ne raffolons guère en ces lieux, est l'opportune idée de ré-éditer, en double vinyle 180 gr. , une partie de la discographie influente du duo des hommes, nous ne gâchons pas notre plaisir, tout aussi opportun, d'y savourer un flashback fugace, et ces lignes consécutives, dans le parcours de Yello

Initialement apparu, le 24 février 1997, date à laquelle triomphaient des ersatz (daft punk) biberonnés aux meilleures références, présentement helvétiques ou, un peu plus au nord, du land de Rhénanie Wesphalie, Pocket Universe constitue géométriquement l'angle le plus saillant d'un isocèle constitué d'un Zebra notablement oublié et d'un Motion Picture, tout autant mais injustement assujetti au même sort - Que dire de cet univers de poche, sinon constater le croisement d'influences technoïdes, ambient savamment mises en perspective, par le plus que talentueux Boris Blank, au profit de la même talentueuse dimension cinématographique de Monsieur Meier. Si assurément Pocket Universe est loin d'être le meilleur (des mondes) , il a néanmoins le mérite d'indiquer un cap provisoire, pour l'un des plus magnifiques astre des eighties, une étoile perdue, depuis la signature fatale du pacte avec le diable marchand et sa copine à paillettes publicitaires. 

Que seraient devenus les fulgurants Yello, s'ils n'avaient, un jour, renoncés à l'indépendance créative idyllique promise par leurs premières heures résidentielles chez Ralph records (label des Residents) ? Une réédition post ou pré-oubli d'un ... univers de poche ? Je ne le sais pas et regrette autant que vous, de ne pas l'avoir vécu. Oubli ...

thierry massard / 3 juillet 2021 - 22:56

Yello
more from Yello on ncV
▲ point

Yello :: point


Bien que le périmètre, autour du duo, se soit très nettement resserré depuis quelques années, cette quatorzième livraison studio mérite le bon point distribué, sans passion, aux élèves réguliers.
On peut, toutefois, regretter une inspiration iconographique déclinante, nous fermerons donc les yeux en regrettant la maestria de l'imparable Touch, qui fut très probablement leur chant du cygne et un point, c'est tout.

///

Although the perimeter around the duo has tightened sharply in recent years, this fourteenth studio delivery deserves the good point distributed, without passion, to regular students.
We can, however, regret a declining iconographic inspiration, so we will close our eyes by regretting the mastery of the unstoppable Touch, which was most likely their swan song, that’s the final point.

thierry massard / 31 août 2020 - 19:19

Yello Point


Yello :: touch


un peu trop doctement (et prématurément) enterré dans un restaurant et un vignoble (de bonne facture, semble-t'il), Dieter Meier et son comparse Boris Blank annoncent une fin d'année 2009 où ces monstres sacrés ne feront pas montre d'absentéisme. Ainsi à la faveur d'un «der katalog » des cyclistes de Düsseldorf, également annonciateur d'un elektropop revival automnal, le duo helvétique nous revient avec la ferme intention de ne pas rester tranquille, sur quelques rayonnages poussiéreux d'un genre, dont ils sont, rappelons-le, sinon les fondateurs, assurément une parfaite et historique synthèse d'élégance posée sur des têtes chercheuses. Avec ce « touch Yello », 16ème référence exemplaire, il n'est pas nécessaire d'ajuster les verres longue portée vers le fantasme résident(s)iel originel, car la réalité est tout autre, puisque sujette à « interpretation of fantasy » selon le propre aveu de Meier. Ainsi donc le ton est donné, « the digital world is emotion » - parfaite efficacité, maitrise drastique des tempos, calibrage exemplaire des vocaux et de leurs interprètes, plan marketing exemplaire du label mais apparemment, et bizarrement, évitement des linéaires francophones – Touch est donc objet - un objet de convoitise, collier de perles noires et blanches – un plaisir solide !

:: Yello