Allusion faite, à peine dissimulée, par l'absolue et non équivoque annonce d'un single intitulé "del fin del mundo" accompagnant cet ouvrage, voici "take your pills"qui propose une interprétation et, qui sait, une solution (individuelle) prémonitoire au marasme dans lequel nous (humains) sommes embourbés pour autant de temps, à venir, qu'il s'en est déjà passé.
Fin lecteur d'une actualité funeste, Niteffect y répond sans cynisme mais :
"take your pills"
Puisque personne ne lira jamais ces lignes, on peut légitimement imaginer que personne n'entendra jamais cette offre impérieuse : Imaginez ! Et si Niteffect était le musicien que nous attendions ?
Voir et traduire en "mots" est devenu, nous le savons, parfaitement illusoire ...
écoutez donc "the fall of icarus" Dites-moi / Dites-nous / Dites ... écrivez ces sensations jaillissantes,
ces impressions qui n'appartiennent à personne, des adjectifs puissants, un souffle redoutablement révélateur de toutes nos "failures".
Dansons ! Let's dance sur "theory of well being" ce significatif bâillement ... renonciateur ?
Oublions (wintersun) ? une histoire ... (car ne sommes-nous pas en train d'oublier notre propre histoire ?)
Centrale sera donc la question d'une "destination unknown" ? Niteffect devient intentionnel
mais les loops ont encore ce spectre hyperbole, conjugaison un peu facile (fourty)
Aimerons-nous (et vous) la pertinente souvenance de cette "sweet isolation" ?
...
pas un mot de plus, plus un mot ...
thierry massard / 25 décembre 2020 - 03:23