Brume crépusculaire, éclairage affleurant, épousant les lourdes volutes d'un décor expressionniste, soudainement luminescent.
KRGKGM :: fossora
Brume crépusculaire, éclairage affleurant, épousant les lourdes volutes d'un décor expressionniste, soudainement luminescent.
Pete Swinton :: untitled
MOIN :: paste
Inspired crossover, between dominant obscurity, acquired by alchemist keyboardists, and deep skepticism in front of yet another and possible return of a more traditional, more classic instrumental formula, Moin doesn't care. Inspired!
Second and new opus, Paste is dancing on a wire, exploratory and uninhibited acrobatics.
If Paste may seem fatally opportunistic, Paste could also, just as certainly, brilliantly embody a new and reassuring hope.
Jean-Michel Jarre :: oxymore
Antonella Eye Porcelluzzi et Jan Kruml :: rome wasn't built in a day
Rome ne s'est, effectivement, pas construite en une seule journée.
Adaptation du Tao Te Ching, (livre de la Voie et de la Vertu) de Lao-Tse, "Semplicità senza nome" nous emporte dans une bien étrange et délicate émulsion provisoire. Sonorité et résonance des mots, frontière, en filigrane, entre poésie sonore et chant, Antonella Eye Porcelluzzi nous gratifiant d'une langue maternelle, qui lui sied à merveille, tandis que Jan Kruml tisse une surface subtile, réverbération atmosphérique d'un xylophone détaché, remous ondulatoires sensibles, dont la destination est hypnotique, délicieusement instable.◉ Rome wasn't built in a day / caos records
2022 ? Un anno prospero per Antonella Eye Porcelluzzi, come tante produzioni e ricche collaborazioni.
2022 ? Annus horribilis per l'Italia, di nuovo in preda ai suoi disastri demoni e in detestabile diffidenza per il suo singolare genio. Rapida deviazione a Praga, e puntuale incontro con l'occhio sonoro di Jan Kruml, per un volo geostazionario, scrutatore, attento agli umori del Colosseo.
Roma infatti non fu costruita in un solo giorno.
Adattamento del Tao Te Ching, (libro della Via e della Virtù) di Lao-Tse, "Semplicità senza nome" ci porta in un'emulsione temporanea molto strana e delicata. Sonorità e risonanza delle parole, confine, in filigrana, tra poesia sonora e canto, Antonella Eye Porcelluzzi ci gratifica con una lingua madre, che le si addice perfettamente, mentre Jan Kruml tesse una superficie sottile, riverbero atmosferico di uno xilofono distaccato, vortici ondulatori sensibili , la cui destinazione è ipnotica, deliziosamente instabile.
Trasmissione e clima inquietante, "Radioexorcisymphony", seconda fase di un single, che prevede un seguito sostanziale, le interferenze, gli evp (fenomeni vocali elettronici) di Kruml), i paesaggi sonori oscuri cut-ups, i presagi di una tensione immediatamente palpabile, le urla sepolto, baionato, e questa latenza di un clamore imminente, finalmente liberatoria. Aspetta preoccupante...
(Google translation)
Burial :: streetlands EP
Il faut dire que nous étions, quelque peu, inquiets, à l'instar du néanmoins remarquable Antidawn, du début d'année, qui tenait, effectivement, toutes les promesses, d'une très (très) hypothétique aube à venir.
Embellie très relative, Burial va mieux, et le fait savoir, avec ce EP kingsize qui renoue avec des soundscapes moins définitifs. Décidé à sortir d'une (certes magnifique) impasse, objet théorique d'un possible achévement, comme seuls quelques rares investigateurs (John Cale et son génial Music for a new society ...) sont parvenus à atteindre, au mépris de tout instinct créatif de conservation.
Innocent But Guilty and Friends :: 413
thierry massard / 11 octobre 2022 - 14:46
◉ 413
Lucky number, 413 is. A very happy success, like the spirited Bordeaux label, Foolish Records, this compilation is all the more a success, as its design approach is simple. Good ideas so often are. Starting from nine instrumentals, worthily elaborated by Innocent But Guilty, 9 guests, particularly representative of a (rare) productive vitality of awakened senses, give free rein to their interpretation of the said tracks. The result is not long in being beyond any height of our unworthy or modest hopes.
Konejo, Christophe Bailleau, KHΛOMΛИ, r$kp, Ben Coudert & Antonella Eye Porcelluzzi, NLC, Philippe Neau, SRVTR, Wolf City & Otrno Slvani, intersect without ever colliding, giving the work a new dimension (413th? ) - Spectacular atmospheric enhancer, the palette is as rich as the emulsion is intense, alternately dark, downtempo, field recording, neo industrial or flirting with seasonal dark folk, 413 greatly fulfills its role and deserves as much successive applauses.
Lisa Pung :: divamania
Hexalyne :: null surfaces
BЯOMO :: no signal - remixed - vol.1
En annonçant ce "Vol.1" le visionnaire label Oigovisiones annonce immédiatement la couleur. La relecture du NO SIGNAL de BЯOMO, par une très fine selection d'alchimistes sonores, ne se fera surtout pas en catimini. L'événement est évidemment d'importance, d'autant plus, pour celles et ceux qui firent de cet album majeur, une luminescence intergalactique dans la relative et prégnante obscurité de l'année 2020.
Générique d'une possible saga, "copuos" donne le ton, travail salutaire d'étirement de la part de SONAE, qui oblige à la mesure d'une situation et au recours à toute l'attention nécessaire, un nouveau, mais mystérieux voyage en terres reconnues.
Reconsidérant une gravité de circonstance, "no signal" s'enflamme de l'acidité IDM de BURDEOS, un exercice puissamment stylisé et remarquablement domestiqué.
Tout en apparente retenue initiale, en affleurements vocaux, "golden race" franchit une étape nouvelle, propulsé en exo vitesse, fouetté à la gravache acérée de DODE, exaltation des sens promis aux sensations grisantes.
Cérémonieuse, IVANKOVÀ éclaire, en toute pénombre, le solennel "no gravity" devenu désormais un hymne de ferveur, aux confins de pires tourments séraphiques. Le céleste n'est plus un domaine réservé.
NICROMA ne fait pas dans la dentelle, confirmant que cet espace n'est pas celui des couchers de soleil romantiques, zébrant le ciel de "military space" d'une multitude d'instants aussi définitifs que la haine d'un autre soi - glaçant.
Si Israel Criado Martin, aka ERINAQ, survolte intensément et crispe, tout aussi intensément "radiation", il y instille les insidueuses conséquences d'un tempo de basse, sourd décompte de l'inéluctable prolifération.
Second, et tout aussi savant ré-éclairage de "golden race" par PIRÁMIDE, le track s'infuse, pris de soudainement de transes inéffables, convulsions métronomiques en parfaite lévitation.
Qui a peur du dancefloor ? Surtout pas BEATLOVE, qui nous conjugue l'adn évanescent de "Helium3" avec l'éclat des facéties d'un isotope en quête de ses âmes soeur triangulaires - danse nanométrique en suspension.
Refermant cette version "bold" d'un ouvrage de très haute tenue, le "copuos" de LOST TWIN choisit la sombre et ultime dissolution, comme possible alternative. Final aussi ample et élégant, que le nécessite cette brillante, et primale, excroissance d'un astre précieux.
thierry massard / 7 octobre 2022 - 18:58
◉ no signal - remixed - vol.1 /◉ no signal
⊕ no signal / nocoVision review
Pete Swinton :: red sine
Pascal Comelade :: le non-sens du rythme
Derrière les forfaitures, les intentions préambules (voir paragraphe ci-dessus) demeure un objet de convoitise.
Repérage indolore. À vous de jouer !Que faire, sinon dire que cet album s'égrène comme le bonheur et autres assiduités protubérantes.
Un bonheur, comme seul vous êtes en mesure de l'imaginer et si, évidement, Monsieur Blaskó vous incommode, vous êtes instamment prié de quitter, ad vitam, ces lieux.
Dire que "nothing but U" est aussi intensément nécessaire que nos peaux se conjuguent.
Dire, dire, dire aussi que le "cimetière de la photographie" en est un, n'est pas si sûr, enfin.
Dire aussi, et enfin, que la merveilleuse Judith Juillerat m'a soufflé "Musique hypertrophique des remontoirs" sans probablement savoir, que je ne m'en remettrais pas - Que feriez-vous, en pareille situation ?
thierry massard / 1 octobre 2022 - 02:15
◉ le non-sens du rythme